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Dernières Infos - Présidentielle au Liban

Pour Bassil, la déclaration des évêques chrétiens "ouvre la porte " à une sortie de crise

Pour Bassil, la déclaration des évêques chrétiens

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil à Baabda, le 12 janvier 2022. Photo d’archives Dalati et Nohra

La déclaration des évêques catholiques et orthodoxes, concernant notamment une éventuelle réunion des chefs de file chrétiens au sujet de l'impasse présidentielle au Liban, "ouvre la porte" à une résolution de la crise, a twitté jeudi le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil.

Traditionnellement, le président est élu au sein de la communauté chrétienne maronite du pays. Mais depuis le 31 octobre, jour de la fin du mandat de l'ex-chef de l'Etat Michel Aoun, le palais de Baabda est resté vide, faute d'entente entre les différents protagonistes. 

"Ce qui a été dit par les chefs des communautés chrétiennes à Bkerké  (le siège du patriarcat maronite, ndlr) dessine une voie prometteuse et ouvre la porte à une résolution de la crise présidentielle, dans le respect de l'équilibre national", a twitté Gebran Bassil. 

Mercredi, les évêques catholiques et orthodoxes se sont réunis à Bkerké et ont demandé au chef de l'Eglise maronite, Béchara Raï, de convoquer les principaux chefs des partis politiques chrétiens du Liban pour sortir de l'impasse présidentielle. La semaine dernière, Mgr Raï avait reçu les deux alliés chrétiens du Hezbollah, Gebran Bassil et son rival Sleiman Frangié, leader du courant des Marada, tous deux considérés comme de sérieux candidats à la présidence. Le mouvement Amal et le Hezbollah ont tous deux manifesté leur volonté de soutenir la candidature de Sleiman Frangié, un soutien conditionné à la capacité du chef des Marada à obtenir une majorité de 65 voix au Parlement sans le soutien des deux plus grands partis chrétiens du pays : le CPL de M. Bassil et les Forces libanaises de Samir Geagea.

Jusqu'à présent, ni MM. Geagea ni Frangié n'ont commenté la déclaration des évêques.

Le Parlement libanais s'est jusqu'à présent réuni 11 fois sans succès pour élire un président. Depuis la dernière session du 12 janvier, aucune nouvelle réunion n'a été programmée par le président du Parlement, Nabih Berry.

La déclaration des évêques catholiques et orthodoxes, concernant notamment une éventuelle réunion des chefs de file chrétiens au sujet de l'impasse présidentielle au Liban, "ouvre la porte" à une résolution de la crise, a twitté jeudi le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil.Traditionnellement, le président est élu au sein de la communauté chrétienne maronite du pays....