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Politique - Enquête sur le 4 août

Khalil et Zeaïter lancent de nouveaux recours contre Tarek Bitar

Les deux députés du mouvement Amal déposent un recours pour suspicion légitime et demandent que le juge d'instruction soit déféré devant l'Inspection judiciaire.

Khalil et Zeaïter lancent de nouveaux recours contre Tarek Bitar

Les députés Amal et anciens ministres Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil. Photos ANI et Dalati et Nohra

Les députés Amal et anciens ministres Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil, tous deux mis en cause dans l'enquête sur la double explosion meurtrière au port de Beyrouth en 2020, ont lancé lundi trois nouvelles procédures judiciaires pour retirer l'instruction des mains du juge Tarek Bitar, qu'ils accusent d'"usurper l'autorité administrative" et de vouloir "se substituer au procureur de la République". Un nouveau rebondissement qui intervient alors que le juge avait annoncé le 23 janvier dernier reprendre son enquête après treize mois de suspension, ce qui lui a valu les foudres du procureur général près la cour de cassation, Ghassan Oueidate, contre lequel il avait décidé d'engager des poursuites. M. Oueidate est le beau-frère de Ghazi Zeaïter.

Selon des documents fournis par l'avocat des deux anciens députés, Samer Hajj, MM. Khalil et Zeaïter ont tout d'abord déposé un recours contre le juge Bitar, demandant qu'il soit déféré devant l'Inspection judiciaire. Ils ont également déposé un recours "pour suspicion légitime de l'impartialité du juge" auprès de la Cour de cassation.

Abus de pouvoir et usurpation
Par ailleurs, M. Khalil, qui est le proche conseiller du président du Parlement Nabih Berry, a également déposé une plainte contre Tarek Bitar auprès de la Cour de cassation. Dans sa plainte, Ali Hassan Khalil accuse le magistrat des chefs suivants : "abus de pouvoir et violation des devoirs professionnels", "violations de décisions judiciaires", "provocation de dissensions sectaires et racistes", "incitation au conflit entre les sectes", "délit d'usurpation d'autorité administrative" et "délit d'usurpation de la qualité de procureur général de cassation et de la qualité d'enquêteur judiciaire".

Ces nouvelles procédures viennent s'ajouter aux douzaines d'autres déjà lancées contre le juge Bitar, par MM. Zeaïter et Khalil ainsi que d'autres responsables mis en cause, ce qui avait eu pour conséquence de bloquer le cours de l'instruction pendant treize mois. En novembre 2021, MM. Khalil et Zeaiter avaient également intenté une action en justice contre l'État libanais pour "fautes graves" commises par le juge de la Cour d'appel de Beyrouth après que le tribunal se soit déclaré incompétent pour statuer sur une demande de non-lieu présentée par MM. Zeaïter et Khalil contre le juge Bitar. Cette demande avait alors rejoint un appel similaire déposé en septembre 2021 devant la même cour par l'ancien ministre et ancien député Nohad Machnouk, qui est également impliqué dans l'enquête sur l'explosion.

Après la décision le 23 janvier de Tarek Bitar de reprendre son instruction, Ghassan Oueidate avait répliqué en ouvrant des poursuites contre le juge Bitar pour "rébellion contre le pouvoir judiciaire" et ordonné la libération de tous les détenus se trouvant encore sous les verrous dans le cadre de l'enquête.

Tarek Bitar a toutefois refusé de faire marche arrière, affirmant que le procureur Oueidate n'avait pas le pouvoir de l'inculper, notamment parce qu'il s'était préalablement récusé pour éviter tout conflit d'intérêt à la suite des poursuites engagées contre son beau-frère Ghazi Zeaïter. Le magistrat estime également qu'en tant que juge d'instruction, il est soumis à l'autorité exécutive et non judiciaire.

Les députés Amal et anciens ministres Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil, tous deux mis en cause dans l'enquête sur la double explosion meurtrière au port de Beyrouth en 2020, ont lancé lundi trois nouvelles procédures judiciaires pour retirer l'instruction des mains du juge Tarek Bitar, qu'ils accusent d'"usurper l'autorité administrative" et de vouloir "se substituer au procureur de la...

commentaires (16)

Pince mi et pince moi sont des voyous, pince mis participe à bloquer la justice de façon mafieuse, que fait pince moi ? Ils ont des gueules d'assassins sur cette photo ...

Zeidan

13 h 23, le 01 février 2023

Tous les commentaires

Commentaires (16)

  • Pince mi et pince moi sont des voyous, pince mis participe à bloquer la justice de façon mafieuse, que fait pince moi ? Ils ont des gueules d'assassins sur cette photo ...

    Zeidan

    13 h 23, le 01 février 2023

  • Deux hors la loi et repris de justice qui attaque un juge honnête et patriotique pour faire oublier leurs crimes et leur lâcheté. Lorsqu’on n’a rien à se reprocher on se présente devant la justice qui nous le demande légalement et on se justifie. Ce sont toujours les mêmes qui fuient devant leurs responsabilités parce qu’ils sont protégés par les vendus armés de leur pays. Oui mais jusqu’à quand?

    Sissi zayyat

    14 h 34, le 31 janvier 2023

  • Qu'est-ce-qu'elles sont sympa ces 2 tronches. Wow, plus sympa que ca c;est l'AVC garanti LOL

    Remy Martin

    21 h 15, le 30 janvier 2023

  • Je suis ravi que ces deux hommes honnêtes prennent le risque de se défendre en dépit des nombreuses réserves et accusations sans fondement de l'opinion publique. J'espère de tout cœur que ces deux représentants du peuple (ce qui n'est pas le cas de M. Bitar) puissent mener à bien leur mission dans l'intérêt de toute la population libanais (et non dans le seul intérêt de leur carrière contrairement à d'autres). Si M. Bitar n'a rien à se reprocher, qu'on examine tous les chefs d'accusation avec objectivité

    Georges Olivier

    20 h 26, le 30 janvier 2023

  • Pas besoin de lire l'article ! On sait pourquoi ils lancent leurs recours, il ne faudrait pas qu'un des leurs, cousins, copains ou beaux frères ne rendent des comptes. Mieux vaut bafouer la justice et les victimes :((

    Pandora

    20 h 20, le 30 janvier 2023

  • IL NE RESTE A TOUS LES MAFIEUX QU,A ACCUSER BITAR D,ETRE LE PROPRIETAIRE DU NITRATE. LES INNOCENTS NE CRAIGNENT PAS LA JUSTICE. CEUX QUI FONT TOUT POUR LA FUIR SONT LES CRIMINELS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 11, le 30 janvier 2023

  • SEUL MON COMMENTAIRE QUI DIT LES MEMES CHOSES QUE LES AUTRES EST CENSURE ? HONTE A VOUS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 00, le 30 janvier 2023

  • Tiens bon Tatek, droit dans tes bottes, et ne bouge pas d'un pouce. On les aura !

    Ca va mieux en le disant

    19 h 43, le 30 janvier 2023

  • Le citoyen moyen que je suis est suppose refuser l'idee de se faire justice soi-meme. La justice est supposee etre rendue par des tribunaux impartiaux au service de la societe en entier. Mais quand je vois un procureur general vereux permettre a deux canailles notoires qui refusent de se rendre aux convocations penales du juge d'instruction, d'attaquer le juge eux-memes au penal, je me dis que ceux qui ont perdus leurs enfants, assassines lachement par l'explosion du port , ont le droit, voire meme le devoir de se faire justice eux-memes par tous les moyens.

    Michel Trad

    19 h 21, le 30 janvier 2023

  • Sales gueules

    Abouchaar Fouad

    18 h 59, le 30 janvier 2023

  • En effet, tant que le juge n'est pas du même avis que les prévenu, il est sûrement impartial. Voirs même, si ca se trouve, encore un pas et bientot les usurpateurs iront même accuser Bitar d'avoir mis lui même le feu aux nitrates. Il y a en plus des centaines de témoins, de da7ieh et b3albak qui jurent de l'avoir vue faire ! Ya Nabii5 wou ya Hassan, la vérité reste la vérité même enterré à 100 m sous terre, vous connaissez la vérité et elle vous suivra jusqu'à jamais.

    Aboumatta

    18 h 23, le 30 janvier 2023

  • De l'art de s'accuser soi-même. Toutes les actions, tous les comportements de ces personnes montre leur culpabilité. Soutien total au juge Tarek Bitar pour que justice soit faite.

    K1000

    18 h 17, le 30 janvier 2023

  • Plutôt rire, quand les coupables accusent leur juge. Si vraiment vous n'aviez rien à craindre, vous deux et tous les autres, vous auriez visité le juge et vous auriez donné les preuves de votre innocence, tout simplement. Par contre, tout ce que vous faites depuis , vous accable et donne les preuves de votre culpabilité.

    Esber

    18 h 02, le 30 janvier 2023

  • Et les victimes ont suspicion légitime de la culpabilité de ces deux patibulaires...

    Gros Gnon

    18 h 00, le 30 janvier 2023

  • Si vous n’avez rien à vous reprocher, présentez vous devant ce juge et cassez toutes ses preuves au lieu d’avoir les chochottes et d’inventer toutes sortes de recours pour ne pas oser l’affronter. Si vous le craignez tellement, c’est que vous n’êtes pas aussi blanc que vous semblez le prétendre

    Lecteur excédé par la censure

    17 h 30, le 30 janvier 2023

  • Et moi messieurs, j’intente un recours contre vous pour INCOMPÉTENCE TOTALE, pour rester poli, et vous accuse d’être complice de tous les dirigeants qui ont fait aboutir le pays à la catastrophe et la faillite et donc le vol de notre épargne. JE VOUS ACCUSE DONC D’ÊTRE COMPLICES DES VOLEURS DE L’ÉPARGNE DES LIBANAIS. ÇA VOUS NE POURREZ PAS LE NIER, VOUS ÉTIEZ AU POUVOIR ET VOUS AVEZ CONDUIT LE PAYS À LA FAILLITE

    Lecteur excédé par la censure

    17 h 20, le 30 janvier 2023

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