Accord de coopération entre l’hôpital de Tripoli et l’Université arabe de Beyrouth

Sous les auspices du ministre sortant de la Santé, le Dr Firas Abiad, un accord de coopération a été signé entre l’Université arabe de Beyrouth (BAU), représentée par son président, le Dr Amr Galal el-Adawi, et l’hôpital gouvernemental de Tripoli, représenté par le président du conseil d’administration, le Dr Fawaz Omar Hallab. Les objectifs de cet accord concernent les échanges sur les divers plans médical, académique, technique et administratif, à travers la formation et le développement des études pratiques et de la recherche.

Dans son discours, le ministre Abiad a souligné que « cet accord s’inscrit dans l’objectif stratégique du ministère de la Santé de soutenir les hôpitaux publics et d’élever le niveau des services qui y sont fournis, surtout que ces hôpitaux ont prouvé au cours des crises qui ont affligé le pays qu’ils pouvaient être aux côtés des patients qui ont besoin d’aide, qu’ils soient libanais ou résidents (…) Le succès de l’expérience de coopération entre l’hôpital Hariri et l’Université arabe de Beyrouth a encouragé sa répétition à Tripoli, sachant que l’université a un campus dans la ville. Les étudiants ont eu l’occasion de faire preuve d’un haut niveau de professionnalisme et d’éthique ».

Le Dr Fawaz Omar Hallab a évoqué « l’importance de l’accord de coopération avec l’Université arabe de Beyrouth qui fait que l’hôpital gouvernemental de Tripoli devient un centre médical universitaire qui offrira des programmes de formation aux étudiants de la faculté de médecine, et permettra aux médecins de l’hôpital de profiter de l’expertise académique de l’université (…) Cet accord s’inscrit sous les directives du ministre de la Santé, le Dr Firas Abiad, pour élever le niveau des soins de santé au Liban à travers le développement de programmes médicaux et la poursuite de l’excellence dans les domaines de la médecine et de l’enseignement universitaire ».

Le Dr Amr Galal el-Adawi a confirmé que « l’accord bénéficie aux deux parties, car il assure la formation des étudiants à l’hôpital, d’une part, et transfère, d’autre part, les capacités académiques de l’université à l’hôpital notamment à travers la recherche scientifique (…) L’accord concerne l’ensemble du secteur médical, y compris le personnel infirmier, qui a besoin d’un grand coup de pouce compte tenu du manque dont souffrent le Liban et le monde arabe, pour essayer d’inciter les jeunes à se tourner vers ce métier ».