Plusieurs suspects arrêtés pour le vol de deux millions de dollars à une société de transfert

Quatre personnes suspectées du vol et recel de deux millions de dollars, dérobés en août dernier à une société de transfert de fonds, ont été arrêtées, ont indiqué les Forces de sécurité intérieure (FSI) dans un communiqué mercredi.

Le vol s'était produit lorsque le conducteur d'un fourgon de transfert de fonds était parti avec l'argent dans le quartier de Badaro, à Beyrouth, pendant que son collègue souhaitait retirer son salaire au distributeur automatique d'une banque. Après avoir lancé une enquête, la police a localisé la cachette du premier homme dans la ville de Haboush, dans le sud du pays, mercredi dernier, et a arrêté le suspect et saisi 800.000 dollars. Au cours de son interrogatoire, l'homme a admis avoir commis le vol - qui avait été planifié par son gendre, selon lui - et avoir emmené l'argent à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le suspect aurait affirmé avoir partagé l'argent avec son fils et son gendre et que les fonds ont été utilisés pour acheter des biens immobiliers dans le sud du Liban ainsi que des voitures. Une partie de l'argent a également été déposée dans une banque, ajoute la police. Les autorités ont également arrêté trois autres personnes impliquées dans cette affaire, à Haboush, Deir Zahrani et Beyrouth. Davantage d'argent et des armes à feu ont été saisis au cours de cette opération. Tous les suspects ont confessé avoir pris part au hold-up et au recel des fonds, selon les FSI, qui précisent qu'un total de 986.325 dollars a été saisi, ainsi que les biens immobiliers et les véhicules achetés avec l'argent volé. Les fonds déposés en banque ont été gelés.

Plus tôt en novembre, le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a déclaré que le taux de criminalité au Liban n'avait pas augmenté depuis le début de l'année, malgré les nombreuses crises auxquelles le pays est confronté, par rapport à la même période de l'année dernière. La déclaration de M. Maoulaoui contredit celle du chef de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, et du commandant en chef de l'armée libanaise Joseph Aoun, qui ont mis en garde au début de l'année contre l'instabilité sociale résultant de la crise politique.