Que cache l’abolition de la police des mœurs en Iran ?
Le procureur général de la République islamique a annoncé samedi soir la suppression de l’unité chargée de veiller au respect du code vestimentaire. Une décision qui ne revient pas sur le port obligatoire du voile toujours en vigueur dans le pays.
OLJ / Par Noura DOUKHI,
le 04 décembre 2022 à 22h38
Des membres masculins et féminins de la police des mœurs en Iran, le 23 juillet 2007. FILES / Behrouz MEHRI / AFP
Certains la présentent comme un signe majeur de recul du régime islamique en Iran. Une concession qui aurait été impensable il y a à peine trois mois, avant le début des manifestations sans précédent qui agitent le pays depuis la mi-septembre. D’autres y voient davantage une stratégie du pouvoir visant à faire croire qu’il lâche du lest pour satisfaire une revendication essentielle portée par les protestataires, au moment où des appels à la grève à partir de lundi sont lancés à travers le pays.
Samedi soir, le procureur général iranien, Mohammad Jafar Montazeri, a annoncé l’abolition de la police des mœurs par les autorités compétentes. Cette unité « n’a rien à voir avec le pouvoir judiciaire, et elle a été abolie par ceux qui l’ont créée », a-t-il affirmé, cité par l’agence de presse iranienne ISNA, sans préciser les modalités de cette...
Certains la présentent comme un signe majeur de recul du régime islamique en Iran. Une concession qui aurait été impensable il y a à peine trois mois, avant le début des manifestations sans précédent qui agitent le pays depuis la mi-septembre. D’autres y voient davantage une stratégie du pouvoir visant à faire croire qu’il lâche du lest pour satisfaire une revendication essentielle portée par les protestataires, au moment où des appels à la grève à partir de lundi sont lancés à travers le pays.
Samedi soir, le procureur général iranien, Mohammad Jafar Montazeri, a annoncé l’abolition de la police des mœurs par les autorités compétentes. Cette unité « n’a rien à voir avec le pouvoir judiciaire, et elle a été abolie par ceux qui l’ont créée », a-t-il affirmé, cité par l’agence de presse...
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Laissons les iraniennes tranquilles et préoccupons-nous plutôt de nos libanaises !
Chucri Abboud
16 h 22, le 05 décembre 2022
Malgré leur nombre incalculable et leur infiltration dans les rangs de la population, ils n’ont pas réussi à venir à bout de la volonté de ce peuple iranien courageux qui contrairement au nôtre qui tremble devant deux pelés et trois barbus s’est résigné au premiers bruits de scooters avec des polichinelles qui les chevauchaient armés de bâtons. L’exemple de Tayouneh était édifiant, ne jamais trembler lorsqu’il s’agit de défendre notre honneur et nos quartiers et encore moins lorsqu’il s’agit de notre dignité et de notre souveraineté. C’est qui fait q’un pays est fort, il est fort de son peuple prêt à mourir pour son pays et pour rien d’autre puisqu’on en a qu’un, et une fois disparu, nous disparaîtrons avec.
Sissi zayyat
12 h 53, le 05 décembre 2022
Mais cela n¡a aucune imposrtance , voyez ce qui se pass en Séoudie Arabique !
Chucri Abboud
11 h 25, le 05 décembre 2022
Ils vont recycler la police des mœurs en police du parlement, avec stages de formation gratuits à Beyrouth…
Laissons les iraniennes tranquilles et préoccupons-nous plutôt de nos libanaises !
16 h 22, le 05 décembre 2022