Le gouvernement autrichien a salué mercredi la libération pour raisons médicales d'un de ses ressortissants d'origine iranienne, disant poursuivre ses efforts pour trouver "une solution humanitaire".
Détenu depuis près de quatre ans à la prison d'Evin, située sur les hauteurs de la capitale Téhéran, Massud Mossaheb, 76 ans, a été relâché le 23 novembre.
"On lui a diagnostiqué un cancer de la prostate et il a été autorisé à sortir pour la durée du traitement", a déclaré à l'AFP sa fille qui a préféré garder l'anonymat. Il ne peut quitter l'Iran et devra se présenter aux autorités deux fois par mois, a-t-elle précisé, remerciant les autorités autrichiennes.
"Nous saluons le fait que les efforts diplomatiques aient produit de premiers résultats", a réagi une porte-parole du ministre autrichien des Affaires étrangères, interrogée par l'AFP. "Nous allons continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour trouver une solution humanitaire concernant l'ensemble des cas", a-t-elle ajouté.
Deux autres Autrichiens sont détenus par la République islamique: l'un a été arrêté récemment pour une raison qui n'a pas été précisée et l'autre, l'homme d'affaires irano-autrichien Kamran Ghaderi, a été interpellé en janvier 2016 pour avoir travaillé avec des Etats hostiles à Téhéran.
Secrétaire général de la Société austro-iranienne, une organisation de promotion des échanges entre les deux pays, M. Mossaheb avait été arrêté à Téhéran en janvier 2019, alors qu'il accompagnait des scientifiques autrichiens.
Accusé d'espionnage au profit d'Israël et de l'Allemagne, il a été condamné à dix ans de prison.
Plus d'une vingtaine de ressortissants de pays occidentaux, binationaux pour la plupart, restent détenus ou bloqués dans le pays, ce que des ONG condamnent comme une politique de prise d'otages pour obtenir des concessions des puissances étrangères.
Parmi eux, figurent sept Français.
L'Iran, qui ne reconnaît pas la double nationalité, affirme que les personnes détenues le sont en vertu de décisions de justice.
Détenu depuis près de quatre ans à la prison d'Evin, située sur les hauteurs de la capitale Téhéran, Massud Mossaheb, 76 ans, a été relâché le 23 novembre.
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