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Kaouk : Ceux qui souhaitaient l'élection d'un président de défi ont échoué


Kaouk : Ceux qui souhaitaient l'élection d'un président de défi ont échoué

Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah. Photo ANI

Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a estimé dimanche que les partis et députés qui souhaitaient l'élection d'un président de "défi" à la résistance "ont échoué", mettant en garde contre un tel projet qui risque de provoquer la "sédition". 

Le chef des Forces libanaises, parti opposé au Hezbollah et à ses armes, Samir Geagea, avait appelé le 15 août 2020 à l'élection d'un chef de l’État qui "défie" le parti chiite et ses armes. Depuis, les députés des FL et plusieurs autres parties, comme le Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt et des députés issus de la contestation, votent à chaque séance parlementaire électorale pour leur collègue Michel Moawad. Ce dernier n'est pas toutefois parvenu jusqu'à présent à obtenir les 86 voix nécessaires (la majorité des deux tiers) pour une élection au premier tour de vote, et les députés du Hezbollah et de ses alliés quittent le Parlement après chaque premier tour, ce qui fait sauter le quorum nécessaire et la possibilité d'un second tour, au cours duquel 65 votes (la majorité absolue) suffiraient à élire un nouveau chef d’État. 

Dans un discours prononcé à l’occasion d'une cérémonie à Kfar Sir, au Liban-Sud, Nabil Kaouk a réitéré son appel à l'élection d'un président "dont la priorité est de sauver le Liban du pire et de l'effondrement total". "L'équipe qui a fait du défi et de la confrontation son slogan s'oppose à plus de la moitié du peuple libanais", a-t-il fustigé. Ces partis "ont annoncé un slogan qui les dépasse, avec lequel ils ne se contentent pas de poignarder la résistance dans le dos, mais de vouloir une confrontation en face à face. Avec cela, ils veulent mener le pays à la sédition", a-t-il ajouté. "Ils ont essayé sept fois au Parlement d’élire un président de confrontation et de défi mais ils ont échoué et il est temps qu'ils admettent qu'ils n'en ont pas les capacités. Cette logique ne mène qu'à une impasse", a poursuivi le responsable chiite, qui a appelé les partis de l'opposition "accepter l'idée que le pays a besoin de dialogue et de consensus national" pour élire un président. 

Le siège présidentiel est vacant depuis le départ de Michel Aoun, le 31 octobre. Depuis le début de la période électorale, fin août, sept séances parlementaires ont eu lieu pour l'élection présidentielle, mais sans succès. Cette vacance s'ajoute à celle d'un cabinet de pleins pouvoirs, celui de Nagib Mikati étant uniquement chargé de l'expédition des affaires courantes depuis les législatives de mai dernier. 

Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a estimé dimanche que les partis et députés qui souhaitaient l'élection d'un président de "défi" à la résistance "ont échoué", mettant en garde contre un tel projet qui risque de provoquer la "sédition". Le chef des Forces libanaises, parti opposé au Hezbollah et à ses armes, Samir Geagea, avait appelé le 15 août 2020 à...