Pour la quatrième fois dans l'histoire du Liban, le pays est confronté à une vacance présidentielle. Depuis la fin du mandat de Michel Aoun le 31 octobre dernier, les députés libanais ont organisé six séances parlementaires dans le but d'élire son successeur. Sans succès.
La dernière séance électorale en date a eu lieu jeudi. Elle n'a, sans surprise, pas abouti à l'élection d'un président. Lors de cette séance, un total de 112 députés ont voté au premier tour. 43 ont voté pour le parlementaire de Zghorta Michel Moawad qui avait obtenu 44 suffrages lors de la cinquième séance électorale ; 7 ont voté pour le professeur et universitaire respecté Issam Khalifé qui avait obtenu six voix la semaine dernière, et 46 ont voté blanc. Pour la première fois, un vote a été déposé dans l'urne en faveur de Sleiman Frangié, leader maronite et chef du mouvement des Marada. La prochaine séance aura lieu le 24 novembre.
Comment fonctionne l'élection présidentielle et pourquoi cela bloque-t-il aujourd'hui ? Le Liban peut-il rester sans chef d'État pendant plusieurs années, comme en 2016 ?
Nous faisons le point, en vidéo.
Pour la quatrième fois dans l'histoire du Liban, le pays est confronté à une vacance présidentielle. Depuis la fin du mandat de Michel Aoun le 31 octobre dernier, les députés libanais ont organisé six séances parlementaires dans le but d'élire son successeur. Sans succès.La dernière séance électorale en date a eu lieu jeudi. Elle n'a, sans surprise, pas abouti à l'élection d'un...
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Plusieurs présidents libanais ont été élus à la majorité simple au deuxième tour, dont Suleiman Frangieh, qui a obtenu 50 votes sur 99 en 1970. Pourquoi Nabih Berry persiste-il à imposer la majorité des 2/3 à partir du deuxième tour? Veut-il massacrer davantage le Liban qui est déjà en enfer, selon notre brave ex-président Michel Aoun, afin de se maintenir au pouvoir? C’est honteux et surtout criminel.
Georges Bitar
16 h 47, le 06 janvier 2023