Obligé par un contexte régional inédit et un fragile cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël entré en vigueur le 27 novembre dernier après deux mois d'intenses combat, le Liban va à nouveau essayer de se doter d'un chef de l'État ce jeudi 9 janvier.
À la veille du scrutin, un nom est sur toute les lèvres : c'est celui de Joseph Aoun, le chef de l'armée libanaise, que le Quintette soutient tout particulièrement. Si le mouvement Amal soutiendra sa candidature en cas de majorité en sa faveur, tout comme le député Neemat Frem, la séance électorale de demain n'est pas encore prévisible.
Et pour cause. Ce n'est pas la première fois que le Parlement est convoqué dans le but d'élire un président de la République, depuis le départ de Michel Aoun en octobre 2022. Pour comprendre pourquoi tant de tentatives ont été vaines depuis plus de deux ans, L'Orient-Le Jour vous explique, en vidéo, le fonctionnement de l'élection présidentielle au Liban.
Cette vidéo dont nous vous proposons la relecture a initialement été publiée en novembre 2022.
Plusieurs présidents libanais ont été élus à la majorité simple au deuxième tour, dont Suleiman Frangieh, qui a obtenu 50 votes sur 99 en 1970. Pourquoi Nabih Berry persiste-il à imposer la majorité des 2/3 à partir du deuxième tour? Veut-il massacrer davantage le Liban qui est déjà en enfer, selon notre brave ex-président Michel Aoun, afin de se maintenir au pouvoir? C’est honteux et surtout criminel.
16 h 47, le 06 janvier 2023