C'était il y a trois ans jour pour jour. À Washington, aux côtés de Donald Trump, les représentants des Émirats arabes unis, de Bahreïn et d'Israël signaient les accords d'Abraham. Un texte qui officialisait la normalisation des liens diplomatiques entre ces pays, sous l'égide des États-Unis. À l'époque, l'accord était décrit comme « un texte historique » par certains et « un acte de trahison envers les Palestiniens » par d'autres.
Trois ans plus tard, quel bilan peut-on dresser de ces accords ?
Si l'officialisation de ces relations n'a pas débouché sur un nouvel équilibre des forces et des alliances dans la région (les Émirats arabes unis et Bahreïn n'ayant jamais été en guerre contre Israël), ils ont largement renforcé les liens entre ces pays, en particulier sur le plan économique.
Mais un accord entre États n'inclut pas nécessairement l'appui des populations : pour l'heure, les populations arabes restent encore majoritairement méfiantes voire défiantes à l'égard d'Israël.
On fait le point, en 5 minutes et en vidéo, dans ce nouveau décryptage.
Très chouette ce format. L'infographie est belle, les informations claires, et le sujet est vite couvert. Merci.
22 h 01, le 30 septembre 2023