Vingt-et-une nouvelles contaminations au choléra ont été recensées au Liban en 24h, selon un bilan publié jeudi soir par le ministère de la Santé, faisant porter à 511 le total des cas confirmés enregistrés depuis la réapparition de la maladie le 5 octobre, pour la première fois depuis 1993.
Aucun nouveau décès n'a été recensé par le ministère pour le onzième jour consécutif, le bilan total de pertes humaines restant à dix-huit patients décédés.
La situation semble s'améliorer dans les hôpitaux, où 70 lits sont actuellement occupés pour soigner des patients atteints par cette maladie, ou suspectés de l'être, alors que la veille, ce chiffre s'élevait à 82.
Le choléra se manifeste par une diarrhée aiguë causée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae présent dans les matières fécales. Mais il peut aussi être asymptomatique.
Jeudi, le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a réceptionné 600.000 doses de vaccins offertes par l'Organisation mondiale de la Santé et l'UNICEF. Il avait annoncé mardi qu'une campagne de vaccination contre le choléra débutera samedi et durera trois semaines.
Mercredi, le Liban a réceptionné un don égyptien de 27 tonnes de médicaments, de vaccins et de fournitures médicales qui seront utilisés pour lutter contre le choléra, après que le Premier ministre sortant Nagib Mikati a sollicité l'aide du président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi. La France a pour sa part déjà offert au Liban près de 13.000 vaccins qui seront administrés aux soignants en première ligne.
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