Les efforts poussés de l’Algérie, hôte du 31e sommet de la Ligue arabe débuté hier pour deux jours, n’auront pas suffi. Ni ceux des autres pays qui plaidaient en faveur d’un retour de la Syrie dans l’instance panarabe, suivant la voie des États ayant entamé une normalisation avec Damas à l’instar des Émirats arabes unis ou de la Jordanie. Si la réintégration du régime Assad au sein de l’organisation faisait l’objet de nombreuses rumeurs au cours des derniers mois, le pouvoir syrien avait lui-même acté cet échec en septembre dernier. Malgré ce coup dur, Damas a tenu à soigner les apparences. « La Syrie préfère que la question de la reprise de son siège au sein de la Ligue des États arabes lors du sommet d’Alger ne soit pas soulevée par souci de contribuer à la consolidation de l’unité des rangs arabes face aux défis imposés par les...