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Politique - Reportage

« Les Libanais ne méritent pas Michel Aoun comme président »

De Baabda à Rabieh, des milliers de partisans du chef de l’État sortant sont venus le soutenir dans sa « nouvelle bataille ».

« Les Libanais ne méritent pas Michel Aoun comme président »

Un drapeau du Hezbollah, allié de Michel Aoun, était brandi avec ceux du CPL. Photo João Sousa

Georges est en train de plier sa tente. Il a dormi deux nuits à la belle étoile sur une petite colline face au palais présidentiel pour attendre le « général » lors de sa sortie. Comme beaucoup d’autres parmi les milliers de manifestants présents ce dimanche, il l’avait déjà fait en 1989 quand le général – alors à la tête d’un gouvernement de transition – avait lancé la « guerre de libération » contre l’armée syrienne.

« J’aurai toujours confiance en lui, le général nous a fait vivre un rêve », explique-t-il. Aujourd’hui, c’est avec soulagement qu’il voit son héros quitter Baabda. « Maintenant, il pourra faire ce qu’il veut… Il quitte la “maison du peuple” pour recevoir son amour », s’enthousiasme le sexagénaire, pour qui la fin du mandat ouvre un nouveau chapitre du aounisme.

Gebran Bassil est venu saluer les partisans présents à Rabieh, où se trouve le nouveau domicile de Michel Aoun. Photo Mohammad Yassine

Comme tous les autres adeptes du Courant patriotique libre présents sur place, Georges fait partie des irréductibles. Ceux qui pardonnent et justifient toutes les volte-face de Michel Aoun – un pro-14 Mars devenu 8 Mars, un antimilicien devenu allié du Hezbollah – et évoquent les exploits de son mandat marqué par le soulèvement du 17 octobre 2019, l’effondrement économique du pays et la double explosion au port de Beyrouth, le 4 août 2020. Ce dimanche, la foule semble soulagée de voir ainsi le mandat se terminer. Ciblés par les critiques pendant six ans, les « aounistes » donnent l’impression d’en sortir encore plus soudés mais pas totalement intacts. Avec la conviction des derniers apôtres, ils défendent bec et ongles leur « général », éternel victime, à leurs yeux, d’un complot fomenté par le « système ». Et assurent vouloir poursuivre « cette nouvelle bataille » à ses côtés. En les écoutant, on entre ainsi dans un univers orwellien dans lequel les faits sont déformés pour répondre à un seul et unique narratif : celui qui fait du général le dernier héraut de leur cause.

Les fidèles du président se sont rassemblés devant le palais de Baabda pour célébrer la fin de son mandat. Photo Mohammad Yassine

L'édito d'Anthony SAMRANI

Bassil ou le chaos

Mario, la vingtaine, chantonne avec ses amis les hymnes en l’honneur de Michel Aoun. « Ça fait plus de 15 ans que je suis avec lui, je l’aime pour ses principes, il veut construire un État », affirme-t-il. Un État qu’il n’a pas hésité à paralyser pendant deux ans et demi pour accéder au palais le 31 octobre 2016. « S’il avait un projet pour le pays, pourquoi ce n’était pas à lui d’arriver à Baabda ? » rétorque-t-il. Le fondateur du Courant patriotique libre attire aussi la nouvelle génération. Stéphanie, qui porte un tee-shirt à son effigie n’a que treize ans. Pour elle, il a le « visage de Dieu sur terre ». « Quand je le vois, je ressens de la sécurité. Il représente tout pour moi », dit-elle, comme si elle parlait de son père. Lodie, sa mère, écoute attentivement ses mots. « C’est la vérité incarnée », affirme cette dernière, persuadée que l’effondrement économique du pays n’est qu’un complot pour faire tomber la base de son leader.

« Dieu, le Liban, Aoun, et c’est tout »

Dans la foule, Jean se distingue des autres avec sa perruque orange. La sueur coule sur son front. Le quarantenaire, avec pour piercing à l’oreille le logo du parti orange, est arrivé samedi de Paris « pour dire au général qu’il est bel et bien bay el-kel (le père de tous) et que nous sommes avec lui ». Des milliers de sympathisants sont présents, mais la scène fait pâle figure comparée aux rassemblements de 1989 ou de 2005, pour célébrer le retour de Michel Aoun après 15 ans d’exil.

Son visage apparaît. Les yeux de ses fidèles sont rivés sur les grands écrans installés pour l’occasion. Il s’apprête à donner son dernier discours en tant que président. « Dieu, le Liban, Aoun, et c’est tout », scande la foule en mimant le signe du parti. Marie-José, 16 ans, n’en revient pas que son général n’ait pas besoin de lire ses notes. Elle est en sanglots. « Vous m’avez manqué », dit Michel Aoun lors de son discours. « Toi aussi », hurlent ses adeptes. Visiblement affaibli, le leader maronite fourche sur certains mots, et s’excuse. « Haram, il est fatigué », lance une partisane. Une femme, la quarantaine, fond en larmes. « Les Libanais ne le méritent pas comme président », dit-elle. L’émotion est à son comble, elle préfère quitter les lieux avant que le président ne close le chapitre de Baabda.

Un portrait du général Michel Aoun pendant la manifestation de soutien à Rabieh. Photo João Sousa

Quand Michel Aoun quitte l’estrade, faisant le signe de la victoire, les organisateurs s’emparent du micro et invitent la foule à se diriger vers la sortie. « Vous voulez le voir ? Alors faites une haie d’honneur tout le long de l’autoroute. Montrez à tout le monde combien nous sommes nombreux », hurle l’un d’entre eux. Les sympathisants aounistes se pressent sur les barres en fer pour apercevoir le général qui monte dans sa limousine.

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« Une thaoura va avoir lieu… » lance Annie, la quarantaine. Direction Rabieh, l’ancien bercail du fondateur du CPL avant qu’il n’investisse Baabda. C’est là que s’installera de nouveau Michel Aoun, dans une villa construite pour le recevoir.

« Son mandat reste un succès »

Ici, les manifestants se font beaucoup plus rares. Marie-Christine, nouvelle voisine du leader maronite, semble heureuse de voir le père fondateur du CPL rentrer à Rabieh. « Je suis là pour lui dire que Dieu te protège. Heureusement que tu t’es libéré du palais présidentiel. Ici, personne ne peut t’empêcher de faire ce que tu veux », jubile-t-elle, un énorme drapeau libanais à la main. Elle est rejointe par Marlène, une jeune militante aouniste, qui affiche fièrement le symbole de son parti sur son tee-shirt orange. Son père est étranger, elle n’a donc pas la nationalité libanaise. « Si je l’obtiens un jour, je serai fière d’être la citoyenne d’un pays qui a eu Aoun comme président », affirme-t-elle. Le CPL s’est souvent opposé au droit de la femme libanaise à donner sa nationalité à ses enfants, considérant ce droit comme une menace pour l’équilibre confessionnel du pays. Mais pour Marlène, ce n’est pas la faute de Michel Aoun. « Dans cette réforme comme dans beaucoup d’autres, on l’a empêché de travailler. Mais son mandat reste un succès, malgré tout », estime la jeune femme. L’euphorie est au rendez-vous quand le convoi du général arrive à destination sous les battements de tambour et les jets de riz. Michel Aoun se contente de saluer son public depuis la fenêtre de sa limousine. Gebran Bassil, l’« héritier » est tout sourire. Sous les applaudissements, il arrive à pied et converse avec partisans et journalistes. « Je ne suis pas très enthousiaste », répond-il, non sans sourire, aux manifestants qui scandent « président après son beau-père ». Une autre voisine vient saluer Michel Aoun et les membres de son parti. « Je veux lui dire qu’à Baabda comme à Rabieh, nous sommes avec lui et que nous allons triompher », scande-t-elle.

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commentaires (26)

À mon très humble avis, le Patriarche Maronite devrait tout simplement “excommunier” Aoun et son gendre. Ils sont une disgrâce pour leur communauté. Je passe outre, car c’est trop tard, Béchara el Khoury qui a accepté les réfugiés palestiniens en 1948 et Charles Hélou qui a signé l’Accord du Caire, et j’en passe... Nicole S.A.

Abouhalka Nicole

02 h 38, le 01 novembre 2022

Tous les commentaires

Commentaires (26)

  • À mon très humble avis, le Patriarche Maronite devrait tout simplement “excommunier” Aoun et son gendre. Ils sont une disgrâce pour leur communauté. Je passe outre, car c’est trop tard, Béchara el Khoury qui a accepté les réfugiés palestiniens en 1948 et Charles Hélou qui a signé l’Accord du Caire, et j’en passe... Nicole S.A.

    Abouhalka Nicole

    02 h 38, le 01 novembre 2022

  • Le bon dieu doit sûrement avoir tout ces techniciens entrain de chercher le bogue dans la production du specimen michel aoun pour éviter la même erreur..m

    Wlek Sanferlou

    02 h 00, le 01 novembre 2022

  • Qui a fait venir tout ce monde puisqu’il n’y a pas d’essence ?

    Eleni Caridopoulou

    00 h 27, le 01 novembre 2022

  • ” je pense que la vierge Marie a eu deux enfants : Jesus et Michel Aoun…! ”

    HABIBI FRANCAIS

    15 h 45, le 31 octobre 2022

  • Bon débarras. Bientôt ça sera le tour du gendre et des quelques dizaines de sympathisants

    Lecteur excédé par la censure

    15 h 33, le 31 octobre 2022

  • Ne voyez aucune malice, ni aucune intention de nuire mais en lisant les «réflexions» des groupies orangeâtres recueillies par vos reporters sur le chemin de Baabda lors du départ du chef de secte de son palais, je ne peux m’empêcher de penser que oui, certains libanais ayant plus que souffert pendant le règne de Michel-le-roi-maudit et qui, néanmoins, parlent encore de lui comme s’il était la réincarnation de Jesus-Christ, oui, ces libanais-là le méritent. À la limite, ces groupies orangeatres égarées auraient pu dire, en 1989/1990 « Je ne savais pas » tellement on croyait à la (fausse) légende du général héroïque et gaullien. Mais reprendre ces mêmes arguments pourris aujourd’hui, en 2022, trente ans plus tard, en rajoutant, de surcroît, « Ils ne nous ont pas laissé faire » relève de l’aveuglement le plus désespérant et le plus autodestructeur. Oui, ce type n’a pas tenu toutes ces fallacieuses promesses. Oui, ce type a fait reculer son pays de plus de cent ans en arrière. Oui, sous sa présidence maudite, ses compatriotes se sont retrouvés ruinés, affamés et, pire que cela, poussés à l’exil. Libre à ses groupies, ses zélotes et ses fans de suivre le Général Tapioca jusqu’en enfer, après tout ils sont majeurs et vaccinés, mais ils ne représentent en RIEN la majorité du peuple libanais qui n’a pas mérité ce qui lui est arrivé pendant le règne de ce Néron à la petite semaine !

    DC

    15 h 21, le 31 octobre 2022

  • Je ne comprends pas ? Il est parfaitement normal de feter son DEPART !

    Michel Trad

    14 h 35, le 31 octobre 2022

  • Franchement, après avoir vu les têtes de certaines personnes à la TV, hier. A la question "quels sont les accomplissements de ce président" : Une partie évitait de répondre ne sachant pas QUOI répondre. Une autre partie a répété les mêmes choses: La signature de l'accord avec Israel pour la délimitation des frontières maritimes. ( signé in extremis, omettant ou oubliant de préciser le temps perdu pour cette signature). D'autres ont la même réponse communiquée par leur parti: "Si tout le liban ou presque le déteste? c'est que nous avons raison". Franchement, face à une telle aberration...On ne peut rien répondre. Même les membres d'une secte pourraient réfléchir un peu plus que ces personnes. Y a même un gars sur une vidéo qui fait le BUZZ ...Il a pronconcé une partie du prénom de BASSIL en citant les corrompus. C'est dire qu'ils ont vraiment subi un lavage de cerveau et répondent sans réfléchir: Les vilains ce sont eux en face... tous.. la planète, les complotistes... Bref, le même refrain que 1988 lorsque ce fou furieux d'officier a lancé une guerre contre la Syrie "en voulant casser la tête de Hafez el assad" ( expression libanaise) ... Alors que jusqu'à aujourd'hui, la planète entière n'a pas pu faire sauter Bachar même affaibli, il est encore là. Résultat: Destructions et misères à l'époque. Fuite vers la France. Il a troqué le costume par la suite et a fait subi aux libanais la même misère par la faillite du pays ( lui entre autres n'étant pas seul) MA KHALLOUNA

    LE FRANCOPHONE

    13 h 20, le 31 octobre 2022

  • J’ai eu raison d’être sidérée par votre introduction positive . Mais vous n’avez pas tardé à lancer vos piques acerbes et méchantes entre un témoignage et un autre du public qui soutient Michel Aoun .

    Hitti arlette

    12 h 16, le 31 octobre 2022

  • Les libanais ne méritent pas Aoun comme président. Ça c’est sûr, sauf quelques uns les autres libanais méritent beaucoup mieux mais on ne laisse pas les patriotes compétents arriver au pouvoir, voilà tout le problème.

    Sissi zayyat

    11 h 33, le 31 octobre 2022

  • CENSURE PAR LA DEMOCRATIE ET LA DEFENSE PRETENDUE DE LA LIBRE EXPRESSION DE L,OLJ, J,AI ETE OBLIGE DE REMANIER MON COMMENTAIRE POUR ETRE PUBLIE. MILLE FOIS HONTE A L.OLJ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 27, le 31 octobre 2022

  • Ce ne sont pas ces deux pelés et trois tondus qui vont blanchir le dossier de ce président déchu. Ils ont été payés pour ça et on peut jurer et cracher sur leur improvisation de fêter son départ qu’on les croirait pas. Aucun être sensé ne peut célébrer l’être qui a été l’Alpha et l’Omega de sa déchéance et de son appauvrissement tout comme la destruction fulgurante de son propre pays. Comment ont ils payé par tête de pipe?

    Sissi zayyat

    11 h 03, le 31 octobre 2022

  • REMANIE MESDAMES/MESSIEURS. MALEDICTION ET MALHEURS ONT FRAPPE LE PAYS. LE CHAMPION DES BLOCAGES 21/2 ANS PARALYSANT LE PAYS AVEC SON OU MOI OU PERSONNE QUITTE AUJOURD,HUI ET AVANT DE QUITTER IL ESSAIE EN ACCEPTANT AU DERNIER JOUR DE SON MANDAT LA DEMISSION DU GOUVERNEMENT DEJA DEMISSIONNE DE PARALYSER DE NOUVEAU LE PAYS MEME APRES LUI. IL A PREPARE SON GENDRE HAI DE LA MAJORITE ECRASANTE DES LIBANAIS ET LES MINISTRES DU CPL DE BLOQUER GOUVERNEMENT ET PARLEMENT CAD DE PARALYSER LE PAYS COMME LUI ET APRES LUI . LA LOGIQUE EST A DES DISTANCES ASTRONOMIQUES DE TOUT CE MONDE PRETENTIEUX MU PAR LA HAINE CONTRE AUTRUI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 59, le 31 octobre 2022

  • "Georges est en train de plier sa tente. Il a dormi deux nuits à la belle étoile sur une petite colline face au palais présidentiel pour attendre le « général » lors de sa sortie. Comme beaucoup d’autres parmi les milliers de manifestants présents ce dimanche, il l’avait déjà fait en 1989 quand le général – alors à la tête d’un gouvernement de transition – avait lancé la « guerre de libération » contre l’armée syrienne." Deux choses sont infinies: l'Univers et la stupidité humaine, disait Einstein...Que Georges(ah! j'ai envie de changer de prénom...) ait décidé de dormir à la belle étoile en 89, quand le généralissime a lancé sa "victorieuse" guerre "de libération", on pourrait le comprendre à la rigueur! Mais qu'il le fasse maintenant, après toutes les bourdes commises par son idole, c'est vraiment incompréhensible! Aoun n'a-t-il pas affirmé, deux jours avant sa fuite, qu'il serait le dernier à quitter le Liban, et qu'il était prêt à mourir à son poste? Toute personne douée d'un tant soit peu d'intelligence aurait cessé de croire en lui...Mais l'homo tayyaricos est décidément une espèce fort étrange!

    Georges MELKI

    10 h 20, le 31 octobre 2022

  • C'est triste de voir dans ces commentaires le sens de la democratie et de l'acceptation de l'autre. Il est vrai qu'un incapable nous quitte, pour ne rester qu'un corrompu a la tete de notre parlement, avec un mandat sempiternel.

    Nader

    10 h 08, le 31 octobre 2022

  • Je ne comprends pas, ou je suis bête ou ils sont tous tarés, dans le déni de ttes ces années cauchemardesques. Je ne comprends pas tous ces gens. Ils sont contents de vivre sans électricité, sans eaux ou au minima? Sans argent, qu’ils nous donnent au compte gouttes. C’est de la folie vraiment pauvres diables… c’est tellement lamentable ça fait pleurer de fêter son départ glorieux

    Khoury-Haddad Viviane

    10 h 00, le 31 octobre 2022

  • Certainement ils méritent mieux. Un vrai président qui oeuvre pour leur bien-être et pas seulement celui des orange

    Nouna Chidiac

    09 h 54, le 31 octobre 2022

  • Tournons la page, gardons espoir et continuons à travailler pour des jours meilleurs. C’est clair que les libanais, meurtris et exténués, ne méritaient pas un président pareil, ni une telle descente aux enfers. Qui va balayer tout ça? Qui saura redresser le cap et recommencer à construire ce pays?

    Abichaker Toufic

    09 h 44, le 31 octobre 2022

  • Il ne faut pas oublier que tous "ces corrompus " que Aoun combat aujordhui ont eté crées suite a la perte des chretiens de la guerre civile qui a contribué au renforcement de Berri, Hezbollah et autres. Sans lui on aurait eu un Liban chretien comme Monaco, Dubainet Singapour. Grace a lui, on est Yemen, Syrie, et Iraq.

    Tina Zaidan

    08 h 51, le 31 octobre 2022

  • Il faudrait avoir le décompte des zelotes CPL et celui des figurants prêtés par le parti qui les manipule. Tout cela est mis en scène sans grand effort vu les QI des concernés

    Christine KHALIL

    08 h 33, le 31 octobre 2022

  • C’est à mouvant ! Une larme a coulé … mais si je comprends bien il va continuer à nous pourrir la vie et si ce n’est lui, ça sera son gendre. Eh ben, on n’est pas sorti de cette maladie incurable destructrice.

    Lecteur excédé par la censure

    07 h 43, le 31 octobre 2022

  • Ces bonnes gens soutiennent un politicien dont les echecs destructeurs ont débouché sur l’accord de Doha. Son seul intérêt est sa soif du pouvoir pour lui et sa famille. L’intérêt du Liban est totalement absent de son comportement. Il a livré notre pays à la milice armée dont le but suprême est de chiitiser le pouvoir et de l’arrimer à l’Iran. Il le sait très bien et il l’a accepté rien que pour loger à Baabda. Il va recommencer à saper ce qui reste du pays pour un second remake, cette fois signé Bassil. La honte pour lui et le malheur pour nous. Réveillez vous bonnes gens !

    Goraieb Nada

    07 h 19, le 31 octobre 2022

  • De cet article, je voudrais rlever quelques perles: - "Le général nous a fait vivre un rêve ". La formulation n;est pas tout à fait correcte. Il faudrait dire: "Le général nous a fait rêver, nais il nous a fait vivre un cauchemar " - "Dieu, le Liban, Aoun, et c’est tout". Oui, mais pas dans cet ordre: Aoun vient évidemment en tête! "Il veut construire un État". Sans doute, mais quel État? Pas le Liban, à l’évidence, mais plutôt le Hezbollahland. - "Les Libanais ne le méritent pas comme président". Alors là, je suis pleinement d’accord! Quoi qu’ils aient fait, ils ne méritaient tout de même pas ça! - La perle des perles demeure incontestablement: "Son mandat reste un succès". Et là, je suis effaré devant un tel aveuglement. Il y a vraiment de quoi avoir peur devant la naissance de cette nouvelle religion dont le seul dogme est: "Aoun est Dieu et Bassil est son prophète"!

    Yves Prevost

    07 h 10, le 31 octobre 2022

  • CPL = Courant de Panurge Liranais

    Gros Gnon

    05 h 41, le 31 octobre 2022

  • Ça me fait vomir. Néron des temps modernes

    Robert Moumdjian

    04 h 16, le 31 octobre 2022

  • Pathétique !

    Wow

    01 h 17, le 31 octobre 2022

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