Politique - La fin d’un mandat tourmenté/Commentaire
Qu’est-ce que le « aounisme » ?
Le mandat de Michel Aoun touche à sa fin. Le président de la République doit quitter Baabda dimanche après six années marquées par la pire crise économique et financière de l’histoire du Liban et par la double explosion au port de Beyrouth. Tout au long de la semaine, « L’Orient-Le Jour » vous propose une série d’articles sur cette période désormais révolue, pendant laquelle le « président fort » est devenu l’un des personnages les plus détestés de la République. Quatrième épisode aujourd’hui pour tenter de décortiquer, afin de comprendre, ce qu’est le « aounisme ».
OLJ / Par Anthony SAMRANI, le 29 octobre 2022 à 00h00
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Aoun a été, des le début, un menteur et a travaillé pour le régime Syrien. En 1982 il a refusé de respecter les accords qui plaçait la montagne sous la responsabilité de l’armée. Les FL se sont retrouvées a devoir défendre seules la région contre la nouvelle invasion Syrienne. Idem au Sud. En 1989, il s'est servi de la fibre patriotique du peuple Chrétien pour mieux les détruire et conduire le pays sous le joug du régime Baasiste. Il a menti au sujet des FL pour mieux les affaiblir. En 2005 n’était ce les FL, il n'aurait jamais atteint les 75% car alors il ne représentait que 28% des Chrétiens. Il les a trahi une fois de plus et a récidivé en 2006 usant des mêmes pratiques et méthodes baasiste, mentir et encore mentir, sous couvert des armes du Hezbollah. Sous prétexte de combattre la corruption, il a simplement évincé les anciens maîtres du jeu pour placer les siens, toujours sous la protection des armes du Hezbollah. Seulement voila, après trois trahisons, la troisième était de trop (Telté sebté) et il a du faire face aux FL qui elles ont toujours refusé de se soumettre ou de changer de projet politique. Le "Aounisme", comme vous dite, va mourir car il a été bâti sur des mensonges et une utopie propre au personnage. Un parti sans idéologies fini toujours par mourir ou se résorber a une peau de chagrin. Un parti qui suit un personnage se meurt avec la disparition de son chef ou vivote après lui. En exemple, le PNL, les Kataeb et récemment le Haririsme.
Pierre Christo Hadjigeorgiou
09 h 11, le 01 novembre 2022