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Dernières Infos - Violences à Tayouné

Un responsable du mouvement Amal qualifie les affrontements de "crime indescriptible"


Un responsable du mouvement Amal qualifie les affrontements de

La façade criblée d'impacts de balles d'un bâtiment de Tayouné. Photo Anne-Marie el-Hage

Le président du Conseil exécutif du mouvement Amal Moustapha Fouani a déclaré vendredi, à l'occasion du premier anniversaire des affrontements de Tayouné, que ces violences étaient un "crime indescriptible", accusant "ceux qui ont tiré" sur les partisans du tandem chiite dans ce quartier du sud de Beyrouth de "vouloir remonter le temps jusqu'à l'époque de la guerre civile".

Le 14 octobre 2021, au moins sept personnes sont mortes et plus de 30 ont été blessées lors de violents affrontements à connotation communautaire entre des manifestants d'Amal et du Hezbollah et des habitants de Aïn el-Remmaneh, réputés proches des Forces libanaises.

Dans un communiqué, M. Fouani a déclaré que "les organisateurs et les exécutants des affrontements sont censés être des partenaires du pays, mais vivent toujours dans le passé, leur trahison et leur tromperie sont plus puissantes que leur appartenance nationale", en allusion aux FL. 

Avant le début des affrontements, des manifestants d'Amal et du Hezbollah s'étaient rassemblés devant le Palais de justice, situé à quelques pas du rond-point Tayouné, pour demander la révocation de l'actuel juge d'instruction chargé de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth du 4 août 2020, le juge Tarek Bitar. Ce dernier est actuellement suspendu de ses fonctions en raison d'un certain nombre de demandes de révocation soumises par des responsables politiques, dont les députés du Mouvement Amal Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter, poursuivis par le juge Bitar.

Dans sa déclaration, M. Fouani a également déclaré que les membres de son parti ne faisaient que "protester contre la partialité d'un autre juge injuste qui veut détruire le système judiciaire et faire exploser le pays pour réaliser ses ambitions politiques".

En début de semaine, les derniers détenus parmi les personnes suspectées d'avoir participé à ces affrontements ont été libérés sous caution.

Le président du Conseil exécutif du mouvement Amal Moustapha Fouani a déclaré vendredi, à l'occasion du premier anniversaire des affrontements de Tayouné, que ces violences étaient un "crime indescriptible", accusant "ceux qui ont tiré" sur les partisans du tandem chiite dans ce quartier du sud de Beyrouth de "vouloir remonter le temps jusqu'à l'époque de la guerre civile".Le 14 octobre...