La députée issue de la contestation populaire Cynthia Zarazir a déposé samedi une plainte devant la Cour de cassation contre la police du Parlement et tout autre militaire libanais en charge de la protection du périmètre de la Chambre, pour entre autres "attaques réitérées contre des manifestants" et "agression intentionnelle".
Dans un tweet, l'élue a écrit que la plainte, qui a été déposée en coopération avec l'organisation Reform , sera suivie de la présentation d'un projet de loi au Parlement pour proposer la dissolution de la police du Parlement. Selon elle, cette mesure "remettrait l'autorité de la sécurité du Parlement aux forces légitimes".
Le 26 septembre, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant Cynthia Zarazir en train d'être bousculée lors d'une manifestation près du siège Parlement, sans que l'on sache si elle a été confrontée à des manifestants ou à la police du Parlement.
Cette dernière est une entité indépendante du reste des forces de l’ordre et fonctionne selon une structure et une hiérarchie non classique. Constituée de 240 éléments, elle est directement affectée à la présidence de la Chambre et a pour mission de sécuriser le périmètre du Parlement.
En début de semaine, Cynthia Zarazir avait tenu un sit-in dans une agence de la Byblos Bank à Antélias, au Mont-Liban, pour récupérer de force une partie de son épargne bloquée afin de pouvoir couvrir les frais d'une opération chirurgicale.
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