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Politique - Gouvernement

Depuis Bkerké, Mikati se défend de tout « confessionnalisme »

Le Premier ministre désigné Nagib Mikati s’est défendu hier depuis Bkerké de tout « confessionnalisme » au sujet de la formation du gouvernement, alors que son équipe ministérielle, qui gère les affaires courantes depuis le 22 mai, pourrait disposer des prérogatives du chef de l’État si un nouveau président n’est pas élu avant la fin du mandat du président de la République Michel Aoun, le 31 octobre.

Cette prise de position de M. Mikati intervient quelques jours après que le chef de l’Église maronite Béchara Raï a plaidé en faveur de la formation d’un gouvernement « capable » et fustigé « les interprétations constitutionnelles » et discussions autour « du transfert des prérogatives de la présidence au gouvernement ». Un appel interprété dans la presse locale comme un soutien au camp aouniste, qui refuse qu’un cabinet sortant, présidé par un sunnite, exerce les fonctions du président maronite. La fonction de chef de l’État est réservée, en vertu du pacte national de 1943, à la communauté maronite, alors que la présidence du gouvernement est attribuée à la communauté sunnite. « J’ai affirmé au patriarche Raï que je suis le dernier à parler de confessionnalisme dans le dossier gouvernemental », a assuré M. Mikati, à l’issue d’une réunion d’environ trois quarts d’heure avec Mgr Raï. « Je crois dans l’unité du Liban et la construction de l’État. Nous devons éviter ce qui disperse et discuter plutôt de ce qui rapproche », a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement désigné a également estimé que « l’unité des rangs est nécessaire en ce moment, notamment pour élire un nouveau président, indépendamment de sa personne et des avis de chaque parti ». Il a enfin souligné la nécessité de « travailler sérieusement » à cette fin. Le risque d’une double vacance présidentielle et gouvernementale – qui serait une première dans l’histoire du Liban – plane sur le Liban, alors que les tractations entre MM. Aoun et Mikati stagnent toujours en raison d’un bras de fer politique qui les oppose.

Le Premier ministre désigné Nagib Mikati s’est défendu hier depuis Bkerké de tout « confessionnalisme » au sujet de la formation du gouvernement, alors que son équipe ministérielle, qui gère les affaires courantes depuis le 22 mai, pourrait disposer des prérogatives du chef de l’État si un nouveau président n’est pas élu avant la fin du mandat du président de la...

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