Rechercher
Rechercher

Économie - Croissance

L’économie française devrait stagner cet automne, « lourdes menaces » sur l’Europe

L’économie française devrait stagner cet automne, « lourdes menaces » sur l’Europe

C’est l’augmentation des prix de l’alimentation qui pèse le plus depuis septembre, avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12 % en fin d’année. Alain Jocard/AFP

Le produit intérieur brut (PIB) français devrait stagner cet automne, mais les craintes sur l’approvisionnement en énergie et l’inflation élevée font peser de « lourdes menaces » sur la croissance en Europe, a indiqué hier l’Insee. Dans sa note de conjoncture, l’Institut national de la statistique a maintenu sa prévision de croissance de 2,6 % en 2022 pour la France, mais n’exclut pas un repli de l’activité au quatrième trimestre en cas de difficultés d’approvisionnement en énergie et d’arrêts de production.

L’incertitude plane sur les trois derniers mois de l’année en raison d’un « scénario international qui s’assombrit », a déclaré hier Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Insee. « Ralentissement du commerce international d’ici à la fin de l’année, l’inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l’Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés », a-t-il ainsi énuméré.

L’inflation, contenue en septembre (5,6 % sur un an) notamment grâce à la remise à la pompe, devrait diminuer légèrement en octobre puis « repartirait à la hausse » en novembre avec la baisse de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4 % sur un an en décembre (contre 6,6 % prévu précédemment).

Sur l’année, la prévision d’inflation passe de 5,3 % à 5,2 %, une prévision bien meilleure que pour d’autres pays européens grâce aux « fixations des prix de l’énergie » et aux « politiques publiques mises en place pour limiter les hausses des prix », affirme M. Pouget. Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l’énergie, c’est l’alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12 % en fin d’année.

Le produit intérieur brut (PIB) français devrait stagner cet automne, mais les craintes sur l’approvisionnement en énergie et l’inflation élevée font peser de « lourdes menaces » sur la croissance en Europe, a indiqué hier l’Insee. Dans sa note de conjoncture, l’Institut national de la statistique a maintenu sa prévision de croissance de 2,6 % en 2022 pour la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut