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Les évêques maronites plaident pour l'élection d'un président et la formation du gouvernement au plus vite

Les évêques maronites plaident pour l'élection d'un président et la formation du gouvernement au plus vite

Les évêques maronites réunis à Bkerké. Photo ANI

Les évêques maronites ont plaidé mercredi pour l'élection au plus vite d'un nouveau président de la République et la formation d'un gouvernement, alors que le risque d'une double vacance dans l'Exécutif se rapproche avec la fin du mandat du chef de l'Etat, Michel Aoun, le 31 octobre, alors que le cabinet actuel de Nagib Mikati expédie les affaires courantes depuis mai dernier.

Dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion mensuelle à Bkerké sous la houlette du patriarche maronite Béchara Raï, les évêques ont d'abord "appelé les députés, notamment le chef du Parlement, à accélérer l'élection d'un chef de l'Etat dans les délais constitutionnels et qui soit capable de renforcer l'unité de la population et raviver les institutions de l'Etat (...)". 

Le 29 septembre, le Parlement s'est réuni pour voter à la présidentielle lors d'un premier tour. Mais aucun candidat n'a obtenu le nombre de voix minimum requis, et la séance a finalement été levée faute de quorum, sans que le président de la Chambre ne fixe une nouvelle date pour le 2e tour. Il a toutefois indiqué dans la presse il y a quelques jours qu'il convoquerait les députés à une nouvelle séance avant la mi-octobre.

Sur le plan de la formation du gouvernement, les évêques maronites ont appelé à "un nouveau cabinet car il est inacceptable qu'un (Premier ministre) soit désigné sans qu'il ne forme (de gouvernement), même s'il ne reste plus beaucoup de temps avant la fin du mandat" du président Aoun. Les prélats ont dans ce contexte "souhaité que le processus de formation du gouvernement soit facilité et que cette échéance ne soit pas instrumentalisée pour des objectifs politiques". Les évêques ont également plaidé pour qu'"aucun parti ne mette la main sur le prochain gouvernement", dans ce qui semble être une allusion au Hezbollah, parti chiite qui domine la vie politique libanaise et qui est souvent critiqué par le patriarche Raï. Les évêques ont ensuite appelé le Premier ministre désigné et le président de la République à "coopérer" pour former ce gouvernement.

Michel Aoun et Nagib Mikati sont en désaccord sur le processus de formation du gouvernement depuis des mois. Si l'optimisme prévalait ces derniers temps dans les milieux politiques, les tractations semblent à nouveau bloquées en raison des demandes respectives de MM. Aoun et Mikati autour du prochain cabinet.

Les évêques maronites ont plaidé mercredi pour l'élection au plus vite d'un nouveau président de la République et la formation d'un gouvernement, alors que le risque d'une double vacance dans l'Exécutif se rapproche avec la fin du mandat du chef de l'Etat, Michel Aoun, le 31 octobre, alors que le cabinet actuel de Nagib Mikati expédie les affaires courantes depuis mai dernier.Dans un...