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Dernières Infos - Assemblée générale de l'ONU

Washington, Paris et Riyad exhortent le Liban à "mettre en œuvre les réformes" demandées


Washington, Paris et Riyad exhortent le Liban à

L'Assemblée générale de l'ONU lors de sa 77e session, à New York, le 20 septembre 2022. Photo AFP

Le Liban doit mettre en œuvre les réformes exigées par le Fonds monétaire international (FMI) et organiser l'élection présidentielle "dans les délais" constitutionnels, ont exhorté mercredi des représentants des États-Unis, de la France et de l'Arabie saoudite dans une déclaration commune publiée mercredi en marge de la 77e Assemblée générale des Nations unies à New York.

"Nos trois pays expriment leur soutien continu à la souveraineté, la sécurité et la stabilité du Liban", ont déclaré les trois représentants à l'issue d'une réunion, à laquelle ne participait aucun représentant libanais. "Il est essentiel d'élire un président qui puisse unir le peuple libanais et travailler avec les acteurs régionaux et internationaux pour surmonter la crise actuelle".

La date limite constitutionnelle à laquelle le Parlement doit élire le prochain président du Liban est le 31 octobre, date à laquelle le mandat de l'actuel chef de l'Etat, Michel Aoun, prend fin.

Les trois représentants ont également appelé à la formation d'un gouvernement "capable de mettre en œuvre les réformes structurelles et économiques nécessaires de toute urgence pour faire face aux crises politique et économique du Liban, en particulier les réformes nécessaires pour parvenir à un accord avec le Fonds monétaire international".

Une délégation du FMI dirigée par Ernesto Ramirez-Rigo a achevé mercredi sa visite de trois jours au Liban, alors que le pays cherche à débloquer un programme d'aide de plusieurs milliards de dollars. M. Ramirez-Rigo a déclaré qu'il s'attendait à ce que des mesures plus concrètes soient adoptées après les élections législatives de mai, afin que le Liban et le FMI parviennent à un accord final sur un programme d'aide financière "entre fin septembre et début octobre". Le FMI et le gouvernement libanais ont conclu un accord préliminaire en avril pour un prêt de 3 milliards de dollars sur quatre ans, qui ne pourra être débloqué que si le Liban met en oeuvre un ensemble de réformes. Ces dernières sont au point mort, tandis que le pays n'a toujours pas formé de nouveau cabinet depuis les élections parlementaires de mai.

Dans leur déclaration faite à l'Onu, les représentants des États-Unis, de la France et de l'Arabie saoudite ont exprimé leur volonté de travailler conjointement avec le Liban "pour soutenir la mise en œuvre de ces mesures de réforme fondamentales", reconnaissant par ailleurs le "rôle critique" que l'armée libanaise et les Forces de sécurité intérieure "continuent de jouer pour protéger le peuple libanais en cette période de crise sans précédent".

"Nous affirmons la nécessité pour le gouvernement libanais de mettre en œuvre les dispositions des résolutions 1559, 1680, 1701 et 2650 du Conseil de sécurité des Nations unies", qui traitent de divers aspects de la gouvernance et de la souveraineté dans le pays, "ainsi que d'autres résolutions internationales pertinentes, y compris celles émises par la Ligue arabe, et de s'engager à respecter l'accord de Taëf, qui permet de préserver l'unité nationale et la paix civile au Liban", ajoute la déclaration conjointe. 

Le Liban doit mettre en œuvre les réformes exigées par le Fonds monétaire international (FMI) et organiser l'élection présidentielle "dans les délais" constitutionnels, ont exhorté mercredi des représentants des États-Unis, de la France et de l'Arabie saoudite dans une déclaration commune publiée mercredi en marge de la 77e Assemblée générale des Nations unies à New York."Nos...