Les employés de l'opérateur public de télécommunications Ogero ont annoncé samedi la fin de leur grève ouverte, suite à la signature par le président libanais Michel Aoun de deux décrets répondant à leurs revendications, principalement de meilleurs salaires et l'amélioration des conditions de travail.
Dans un communiqué publié par l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle), le conseil exécutif du syndicat des employés d'Ogero a indiqué qu'il mettait fin à la grève, débutée le 30 août, et a appelé les employés à "déployer le maximum d'efforts pour remédier aux dysfonctionnements et aux plaintes qui se sont accumulés pendant l'interruption du travail".
Les services de télécommunications avaient, en effet, connu une série de complications et de dysfonctionnements dans plusieurs régions du pays, notamment en raison de pannes de courant et de l'indisponibilité du diesel pour les générateurs de secours de certains centraux téléphoniques. Cette situation a affecté la qualité des communications et des services Internet, qui ont subi des perturbations sporadiques et durables pendant la grève.
La décision de mettre fin à la grève fait suite à la signature par M. Aoun de deux décrets répondant aux demandes des travailleurs. Le premier, le décret N° 10109, prévoit une avance du Trésor d'un peu plus de 96 milliards de livres libanaises, qui sera utilisée pour verser aux employés un montant mensuel d'"assistance sociale", des indemnités de transport supplémentaires et des paiements récompensant la "présence" des employés jusqu'à la fin de l'année. Le second décret, N° 10110, prévoit une avance de 128 milliards de LL à utiliser pour les augmentations de salaire, ainsi qu'une avance pour le "coût élevé de la vie", sans en préciser le montant.
Le texte avait déjà été signé par le ministre intérimaire des télécommunications, Johnny Corm, après des négociations avec le syndicat.
Les plus commentés
« Ne vous brûlez pas les doigts », lance le porte-parole du Hezbollah à ceux qui misent sur la défaite du parti
Polémique sur une vidéo d’une journaliste aidant à « forcer » l’ouverture d’un local pour loger des déplacés à Beyrouth
Le chef du Parlement iranien se rend sur le site d'une frappe israélienne meurtrière à Beyrouth