Politique - CETTE ANNÉE OÙ TOUT A BASCULÉ / GRAND ANGLE
Quarante ans après Sabra et Chatila : ce que l’on sait ; ce que l’on ne sait (toujours) pas
C’était il y a quarante ans. Une année de poussière et de sang pour le Liban. De coups de théâtre et de rumeurs qui deviennent réalité. De clochards qui réapparaissent en espions et d’Israéliens qui s’invitent à Bickfaya pour un enterrement. Elle n’est pas unique en son genre. Mais elle a été épiée par les caméras du monde entier. C’est l’année 1982. Celle de la drôlement nommée « opération Paix en Galilée » et de la présidence la plus courte de l’histoire du pays. Celle des faux adieux de Yasser Arafat et d’un massacre de civils camouflé sous une décharge à ordures. Une débâcle. Un nouveau « Stalingrad ». L’année où tout a changé. L’année où rien n’a changé pour le Liban. Cinquième et dernier épisode de notre série dédiée à cet été où tout a basculé.
OLJ / Lyana ALAMEDDINE et Soulayma MARDAM BEY, le 16 septembre 2022 à 00h00
commentaires (11)
Pourquoi toujours revenir sur Sabra et Chatila .A partir du moment où les Palestiniens se sont comportés comme en pays conquis avec des milices armées et une volonté de combattre ça ne pouvait que mal finir .J'ai séjourné à Saïda en 73 , 74 ,75 où ils se comportaient en maîtres , comme à Beyrouth entre l’aéroport et Achrafieh .Ce sont les régimes arabo-musulmans qui ont laissé cette occupation se faire .Et il aurait fallu que les Libanais patriotes supportent ça . Ne commençons pas à nous jeter les massacres à la figure Pour que la paix revienne , il ne fallait plus un réfugié palestinien au Liban .Le pétrole aurait dû servir à les accueillir.Et maintenant c'est mon pays qui commence à ressembler au Liban de 1982 .Alors non , nous ne nous laisserons pas faire .
yves gautron
20 h 39, le 20 septembre 2022