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Sport - Mercato

Le jour le plus long

Achats de dernière minute pour les clubs européens.

Le jour le plus long

Erling Haaland fêtant son 2e triplé pour Manchester City face à Nottingham Forest à l’Etihad Stadium. Oli Scarff/AFP

Comme chaque année, le 1er septembre est un jour béni pour les opérateurs téléphoniques. Jusqu’à 23h59, les clubs les plus en retard dans leur composition d’effectif s’activent à la recherche de la bonne affaire de dernière minute. Que ce soit dans le sens des arrivées ou des départs, les transferts de dernière minute, souvent appelés « panic-buy » par les observateurs britanniques, n’ont pas manqué d’animer cet ultime jour du marché des transferts.

Un mercato anglais record

À l’exception de Cristiano Ronaldo, finalement contraint de rester à Manchester United faute d’acheteur capable de payer son salaire, nombreux sont les grands noms du football mondial à avoir changé de couleurs. Surtout lorsqu’il s’agissait de rejoindre un club de Premier League.

De Liverpool, ayant arraché l’attaquant uruguayen Darwin Nunez à Benfica (100 millions), à West Ham, venant de signer l’ancien Lyonnais Lucas Paqueta (61 millions), en passant par Manchester City s’offrant les services d’Erling Haaland (65 millions), les écuries anglaises ont une énième fois aligné les chèques à 8 voire 9 chiffres à tour de bras. Avec la bagatelle de 2 milliards d’euros de frais de transferts, ce Mercato britannique est devenu de loin le plus dépensier de son histoire.

Ajoutez à cela les récentes signatures de Casemiro, en provenance du Real Madrid, et du talentueux ailier brésilien Antony, tout juste arrivé de l’Ajax Amsterdam, venus renforcer les rangs de Manchester United ces derniers jours. Les Blues de Chelsea ne sont pas en reste. Après avoir enrôlé Raheem Sterling et Kalidou Koulibaly, le club de l’ouest londonien s’est également offert les services du Français Wesley Fofana, devenant au passage l’un des défenseurs les plus chers de l’histoire, moyennant un chèque de 82 millions d’euros à l’ordre des Foxes de Leicester. Mais également de l’attaquant international gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, qui revient sur les terres de Sa Majesté après une courte pige de six mois au FC Barcelone.

Une exception anglaise... et barcelonaise

Bien loin des estimations à la baisse, que le Brexit et la pandémie laissaient pourtant présager, les sommes astronomiques dépensées par les clubs anglais, du haut comme du bas du classement, démontrent que la tendance inflationniste que connaît le monde du football depuis le début du siècle n’est pas près de s’inverser. Encore moins en Catalogne.

Après une saison de transition délicate à tous les niveaux, cet été s’apparente à un tournant dans l’histoire du FC Barcelone. Malgré de sérieux problèmes financiers, le président Joan Laporta n’a pas hésité à endetter davantage son club et à vendre une partie de ses droits télévisés à un fonds d’investissement américain « Sixth Street ». Dans le sillage d’Andreas Christensen, Franck Kessié, Raphinha et bien sûr de l’attaquant star Robert Lewandowski, le Barça s’est attaché les services du défenseur international français Jules Koundé ainsi que du latéral espagnol Marcos Alonso, dans les dernières heures de la journée.

Un PSG moins clinquant, mais efficace

Enfin, du côté du Paris Saint-Germain, l’essentiel du travail a déjà été effectué par le conseiller football Luis Campos, chargé de régénérer l’effectif des champions de France et de solder l’ère Mauricio Pochettino, remplacé cet été sur le banc par Christophe Galtier. Après la prolongation de contrat en grande pompe de Kylian Mbappé jusqu’en 2025, le PSG accueille les milieux Vitinha, Renato Sanches et Fabian Ruiz, le défenseur Nordi Mukiele ainsi que les attaquants Hugo Ekitike et Carlos Soler. Malgré une offre de dernière minute de 70 millions d’euros, la direction parisienne n’est pas parvenue à faire céder l’Inter Milan, qui conservera finalement son défenseur slovaque Milan Skriniar. Un échec regrettable qui toutefois n’entravera pas les espoirs parisiens de glaner leur première « coupe aux grandes oreilles ». D’autant qu’au rayon cessions, Paris s’est pour une fois distingué. Antero Henrique, ex-directeur sportif du club mandaté pour trouver un point de chute aux nombreux joueurs jugés indésirables, a réussi dans ces dernières heures l’exploit de vider intégralement le « loft parisien » : Kehrer, Herrera, Wijnaldum, Paredes, Draxler, Gueye, Diallo et même les indésirés Icardi et Kurzawa. Hors PSG, l’OM et l’OGC Nice n’ont pas non plus chômé. Après Jordan Veretout, Jonathan Clauss, Eric Bailly, Nuno Tavares ou encore Alexis Sanchez, Pablo Longoria, le président olympien, espérait attirer en ultime recours l’Ukrainien Ruslan Malinovskyi, faisant les beaux jours de l’Atalanta Bergame, sans succès. Leurs voisins méditerranéens réussissent quant à eux deux jolis coups avec l’arrivée en prêt de Nicolas Pépé en provenance d’Arsenal et de l’avant-centre rennais Gaëtan Laborde, en échange du jeune Amine Gouiri, faisant le chemin inverse. Recréant ainsi le duo Laborde-Andy Delort qui avait fait trembler l’intégralité des défenses de Ligue 1 lorsqu’ils étaient associés à Montpellier deux ans auparavant.


Comme chaque année, le 1er septembre est un jour béni pour les opérateurs téléphoniques. Jusqu’à 23h59, les clubs les plus en retard dans leur composition d’effectif s’activent à la recherche de la bonne affaire de dernière minute. Que ce soit dans le sens des arrivées ou des départs, les transferts de dernière minute, souvent appelés « panic-buy » par les...

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