Le président libanais Michel Aoun lors de la signature d'un contrat d'exploration d'hydrocarbures avec un consortium composé de Total, ENI et Novatek, le 9 février 2018 à Beyrouth. Photo d'archives ANWAR AMRO/AFP
Le ministère de l’Énergie et de l’Eau a annoncé mercredi que la société russe Novatek s’apprêtait à quitter le consortium formé avec le géant français Total et l’italien ENI. Ce consortium avait remporté le premier round d’attribution de licences d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures offshore jamais lancé par le Liban et portant sur les blocs 4 et 9 de la zone économique exclusive (ZEE) libanaise.
Les contrats avaient été signés en grande pompe début 2018, mais seul un puits d’exploration a été creusé, sur le bloc 4, le bloc 9 étant au centre d’un litige entre le Liban et Israël. Les 8 autres blocs de la ZEE ont été mis en jeu lors de la réinitialisation d’un second round d’attribution opéré fin 2021.
Dans une note envoyée au ministère, dont ce dernier a rapporté le contenu, Novatek a mis en avant des motifs « économiques et financiers » ainsi que les « risques politiques ». Total et ENI se sont eux engagés à poursuivre l’exécution de leur contrat, toujours selon le ministère. Le retrait de Novatek sera effectif à partir du 22 octobre prochain.
La décision de la société russe survient alors que les négociations entre le Liban et Israël concernant les frontières maritimes de leurs ZEE respectives n’ont pas encore abouti et que les tensions entre l’Occident et la Russie générées par le conflit entre Moscou et Kiev ont eu d’importantes répercussions à de nombreux niveaux.
commentaires (1)
Le président libanais Michel Aoun surrounded with all his SBIRES announced in 2018 only WIND , It shall have announced instead bankruptcy . They are all proud of themselves but how can they still allow themselves to talk and get reelected.
sarraf antoine
11 h 34, le 26 août 2022