Le programme ONU-Habitat, en partenariat avec l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) et le ministère des Affaires sociales, a organisé un atelier de formation pour les chefs et les représentants de dix unions municipales (Joumé-Akkar, Jerd al-Qatii, la région de Zghorta, Jerd al-Aala-Bhamdoun, Iqlim el-Kharroub Nord, Chouf el-Souaijani, la région de Jezzine, Iqlim el-Teffah, Kalaat al-Istiqlal, Baalbeck Nord).
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Promouvoir le développement socio-économique local par les capacités de planification des fédérations de municipalités » mis en œuvre par ONU-Habitat et financé par l’AICS.
L’atelier comprenait plusieurs sessions axées sur l’élaboration et l’approbation d’une feuille de route pour aider les dix fédérations participantes à élaborer un programme social local et un plan économique en utilisant l’approche participative.
Le directeur général du ministère des Affaires sociales, Abdallah Ahmad, a déclaré que « le développement social et économique local devient possible lorsque nous travaillons ensemble en tant qu’administrations publiques, municipalités, société civile et secteur privé. La synergie et la coopération entre ces différentes parties mèneront à trouver des solutions innovantes ».
La directrice de l’AICS au Liban, Alessandra Permatti, a, quant à elle, précisé que pour « l’AICS, la planification stratégique peut contribuer au développement, même dans des circonstances difficiles. Inclure les communautés locales dans un processus participatif les incitera à réfléchir à leur propre vision de l’avenir et à la manière de la concrétiser tout en tenant compte de la spécificité culturelle, environnementale, sociale et économique de chacune d’elles ».
Pour sa part, la responsable du programme d’ONU-Habitat au Liban, Taina Christiansen, a parlé du rôle essentiel des autorités locales et des institutions de la société civile au Liban « dans la planification, la définition des priorités stratégiques et la mise en œuvre des actions urgentes. Ces institutions se tiennent en première ligne pour faire face aux crises dans les communautés qu’ils servent, ce sont les mêmes sociétés qui luttent dans les multiples crises auxquelles le Liban est confronté».
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