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Nos Lecteurs ont la Parole

Zalfa tu nous manques

Plus d’un demi-siècle écoulé et on ne peut oublier cette belle page de l’histoire de la Première dame libanaise des années 1950, Zalfa Chamoun. Une femme exemplaire qui se contentait de peu, et refusait le fard et tout ce qui était artificiel. Zalfa tu nous manques, car avec ces temps modernes où on a eu la chance et avec ce gouvernement démissionnaire d’avoir une femme seulement, cette fois l’échec fut cuisant sur tous les plans. Avec toi, Zalfa, les Libanais, et à l’unanimité, se demandaient où était cachée cette fleur resplendissante de beauté et de simplicité ?

Et en ces temps sombres et maudits, on ignore comment nous sommes devenus sans défense, l’injustice triomphant dans un palais sans piliers qui risque de s’effondrer et qui se veut malgré tout justice. Dans toutes les capitales du monde où les Chamoun se rendaient, des foules se pressaient des heures durant pour pouvoir saluer le plus beau couple présidentiel charismatique.

De nos jours, le Liban est super-isolé, car personne n’a envie de résoudre nos querelles, tribales. Des finances à l’information tout bascule ainsi à l’envers. Et si Zalfa avec un esprit sportif pouvait résoudre les problèmes, la femme de nos jours a bien perdu le match.

Quant aux réfugiés, cet héritage qui pèse lourd depuis 1945, il ne fait que changer de couleur et si le Liban a fait faillite cette fois c’est à cause du choc démographique, les réfugiés syriens formant déjà un tiers des habitants du pays. Enfin, si le travail ne marche plus, essayons à l’instar de Chamoun de ressusciter de nouveau la technique du vrai folklore libanais pour encourager le tourisme en cette unique saison touristique et lutter contre certains courants de chorégraphie qui veulent changer la nature de l’art libanais.

Oui, messieurs, dames, le Liban ne mourra jamais, car ses cèdres verts ont des millions d’années.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.

Plus d’un demi-siècle écoulé et on ne peut oublier cette belle page de l’histoire de la Première dame libanaise des années 1950, Zalfa Chamoun. Une femme exemplaire qui se contentait de peu, et refusait le fard et tout ce qui était artificiel. Zalfa tu nous manques, car avec ces temps modernes où on a eu la chance et avec ce gouvernement démissionnaire d’avoir une femme seulement,...

commentaires (1)

Un grand président Camille Chamoun et une belle première dame je les ai connu ??????

Eleni Caridopoulou

13 h 19, le 11 août 2022

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Commentaires (1)

  • Un grand président Camille Chamoun et une belle première dame je les ai connu ??????

    Eleni Caridopoulou

    13 h 19, le 11 août 2022

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