Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Arrestation de Moussa el-Hage : Abbas Ibrahim affirme avoir appliqué la loi


Arrestation de Moussa el-Hage : Abbas Ibrahim affirme avoir appliqué la loi

Le directeur de la Sûreté générale libanaise, Abbas Ibrahim. Photo d'archives AFP

"Mon travail consiste à appliquer toute décision de justice", a affirmé lundi soir Abbas Ibrahim, directeur de la Sûreté générale (SG) dont les agents ont brièvement arrêté il y a une semaine le vicaire patriarcal maronite et archevêque de Jérusalem et Haïfa Moussa el-Hage, alors qu'il revenait au Liban après une visite en Israël. Cette affaire défraie la chronique et suscite de nombreuses critiques, notamment envers le Hezbollah et le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire par intérim Fadi Akiki, sur ordre duquel la SG a procédé à l'arrestation du prélat.

"Avec tout mon respect pour le patriarche Raï, je suis directeur d'un service dont l'une des missions consiste à surveiller les allées et venues sur toutes les frontières", a affirmé le général Ibrahim, dans une entrevue à la chaîne locale al-Jadeed. "Mon travail consiste aussi à appliquer toute décision de justice", a-t-il poursuivi.

Dans la foulée de l'arrestation de Mgr Hage, le chef de l'Église maronite Béchara Raï avait exprimé son indignation et avait attaqué le Hezbollah sans le nommer dimanche : "Cherchez les agents ailleurs", avait-il lancé. Pour certains détracteurs de Moussa el-Hage, l'archevêque a enfreint la loi qui interdit toute relation avec Israël, alors qu'il transportait 460 000 dollars et des médicaments en provenance de l'Etat hébreu où réside des Libanais ayant fui leur pays avec le retrait de l'armée israélienne en 2000.

"L'archevêque el-Hage n'a fait l'objet d'aucune atteinte à sa dignité de la part des agents de la SG", a également affirmé Abbas Ibrahim. "Il avait une vingtaine de valises dont la fouille a pris huit heures. Nous n'avons pas détruit ce que l'évêque transportait, mais tout ce que nous avons confisqué a été remis aux magistrats", a-t-il poursuivi. Moussa el-Hage a effectivement été délesté de son passeport et de son portable, en plus de l'argent et des médicaments qu'il transportait. 

Le directeur général de la SG s'est également défendu de tout "calcul politique". L'affaire continue de susciter des remous. Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a par exemple qualifié le juge Akiki de "traître". Quant au secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, il a affirmé que son parti n'avait rien à voir avec cette affaire.

"Mon travail consiste à appliquer toute décision de justice", a affirmé lundi soir Abbas Ibrahim, directeur de la Sûreté générale (SG) dont les agents ont brièvement arrêté il y a une semaine le vicaire patriarcal maronite et archevêque de Jérusalem et Haïfa Moussa el-Hage, alors qu'il revenait au Liban après une visite en Israël. Cette affaire défraie la chronique et suscite de...