Politique - Éclairage
Après la frontière maritime, le retour de la 1559 ?
Si le Liban parvient à trouver un compromis avec son voisin, comment le Hezbollah pourra-t-il justifier le maintien de son arsenal ? Et s’il décide de mettre ses menaces de guerre à exécution, il subira probablement une forte pression en interne comme en externe pour l’application de la résolution onusienne.
OLJ / Mounir RABIH, le 23 juillet 2022 à 00h00
Ce que nous comprenons de l'article c'est que le Hezbollah a le dos au mur. S'il y a accord maritime, il n'y a pas de raison de ne pas avoir un accord terrestre et donc il devra rendre ses armes. Ce n'est pas ce que le Hezbollah veut car si cela arrive, soit il disparaîtra ou se réduira a une peau de chagrin ne pouvant plus faire pression sur ses ouailles ou les autres composantes du pays et perdre son rêve de république islamique. S'il se lance dans la guerre, il aura ouvert la boite de pandore car s'il croit que ses ennemis vont le laisser tranquille sans l'avoir mis a genou, et le pays avec, il se trompe. Cette fois le coup sera terrible et il n’obtiendra rien surtout que les ennemis ou concurrent du Liban, se feront un plaisir de le voir détruit pour être sur que le pays ne pourra plus les emmerder a l'avenir et le voir se rétablir avant quelques bonnes dizaines d’années, En attendant le monde sera loin devant. S'il y a guerre, que Hassouna se mette bien dans la tête que se sont les Chiites qui partiront cette fois, et sans possibilité de retour. Je ne pense pas que c'est que la communauté Chiite recherche.
12 h 07, le 25 juillet 2022