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Dernières Infos - Formation du gouvernement au Liban

Mikati poursuit ses consultations parlementaires non contraignantes pour le second jour


Mikati poursuit ses consultations parlementaires non contraignantes pour le second jour

Le Premier ministre libanais désigné, Nagib Mikati, le 23 juin 2022 au palais présidentiel de Baabda. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Pour le second et dernier jour, le Premier ministre libanais désigné, Nagib Mikati, poursuit depuis 10h30, place de l'Etoile, ses consultations non contraignantes avec les groupes parlementaires en vue de former son gouvernement.

M. Mikati a été nommé le 23 juin pour former un nouveau gouvernement qui succèdera à son équipe actuelle, chargée d'expédier les affaires courantes depuis le 22 mai à la suite des élections législatives. Lundi, à l'issue d'une journée marathon durant laquelle il s'est entretenu avec bon nombre de groupes parlementaires et députés indépendants, il s'avère que plusieurs formations, notamment les Forces libanaises, le Parti socialiste progressiste, les Kataëb, les députés de la contestation populaire, ainsi que le bloc de Michel Moawad, comptent boycotter le gouvernement. D'autres, comme le Hezbollah, ont appelé à la coopération de tous les partis.

Avant même la nomination de M. Mikati jeudi dernier, plusieurs acteurs politiques avaient posé leurs conditions quant à la composition de la future équipe, qui devra être ensuite soumise à un vote de confiance du Parlement. Le chef du gouvernement désigné, qui n'a obtenu que 54 voix sur 128 députés, doit composer entre une logique de renouveau souhaitée par nombre de Libanais et les desiderata des uns et des autres. Il envisagerait, pour accélérer le processus de formation, de remanier son équipe actuelle chargée de l'expédition des affaires courantes, en gardant certains ministres et en en remplaçant d'autres, comme celui de l'Economie, Amine Salam, celui des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, un proche du chef de l'Etat Michel Aoun, ou Walid Fayad.

Empêtré dans une crise économique sans précédent depuis 2019, le Liban pourrait également, selon nombre d'observateurs, pâtir d'une crise politique, avec une vacance gouvernementale mais aussi présidentielle, si les différentes forces politiques ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le nom d'un successeur à Michel Aoun, dont le mandat prend fin en octobre prochain.

Pour le second et dernier jour, le Premier ministre libanais désigné, Nagib Mikati, poursuit depuis 10h30, place de l'Etoile, ses consultations non contraignantes avec les groupes parlementaires en vue de former son gouvernement.M. Mikati a été nommé le 23 juin pour former un nouveau gouvernement qui succèdera à son équipe actuelle, chargée d'expédier les affaires courantes depuis le 22...