Les Nations unies ont exigé mercredi la libération immédiate de deux de leurs employés détenus par les rebelles houthis au Yémen, inquiètes de leur sort après six mois sans nouvelles.
La Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, et la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, ont rappelé dans un communiqué commun que ces deux employés "sont détenus depuis début novembre de l'année dernière à Sanaa". Elles demandent leur libération immédiate en soulignant avoir reçu "dès le mois de novembre des assurances répétées" qu'ils seraient libérés immédiatement. "En vertu du droit international, le personnel de l'ONU bénéficie de privilèges et d'immunités, qui sont essentiels au bon exercice de ses fonctions officielles", rappellent-elles.
Les insurgés houthis soutenus par l'Iran ont pris le contrôle de la capitale yéménite Sanaa en 2014, provoquant l'intervention militaire d'une coalition dirigée par l'Arabie saoudite l'année suivante. Depuis, le Yémen se débat dans ce que l'ONU considère comme la pire crise humanitaire au monde. Des centaines de milliers de personnes ont été tuées et le pays a été poussé au bord de la famine.
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