
Photo d'illustration ANI
À l’arrêt depuis plusieurs jours faute de carburant, les centrales de Deir Ammar (Liban-Nord) et de Zahrani (Liban-Sud), devraient toutes les deux être fonctionnelles de nouveau mardi après-midi ; celle de Deir Ammar étant déjà opérationnelle depuis lundi après-midi, après qu’une partie de la cargaison de 40 900 tonnes de gasoil annoncée la semaine passée y a été déchargée. Selon les indications de l’office public Électricité du Liban, ce volume permettrait de fournir une capacité de près de 450 mégawatts, ce qui représente à peine 2 à 3 heures de courant par jour, en fonction des régions.
Vendredi, le directeur de la centrale de Zahrani, Ahmad Abbas, indiquait que « la cargaison des navires-citernes transportant du fuel ne répond pas aux besoins des centrales de Deir Ammar et Zahrani, chacune nécessitant 60 000 tonnes de mazout par mois ». Des volumes que le Liban en crise depuis plus de deux ans et demi n’est pas en mesure d’assurer. En effet, depuis plus de 6 mois, EDL dépend presque exclusivement du carburant qui lui est fourni dans le cadre d’un accord conclu entre le Liban et l’Irak en août dernier et dont le volume tourne autour de 40 000 tonnes par mois, selon l’établissement public. Ce contrat permet d’acquérir pendant un an du carburant à des conditions présentées comme accommodantes pour ses finances, mais dont tous les contours n’ont pas été détaillés. En bref, l’Irak s’est engagé pendant un an à fournir 1 million de tonnes de carburant inutilisable par les centrales d’EDL mais que le pays échange chaque mois avec un fournisseur tiers sélectionné au terme d'un appel d’offres.
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