Le mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, a reçu la coordinatrice spéciale adjointe des Nations unies au Liban, Najat Rochdi, en présence de responsables du gouvernorat du Nord, de l’Unicef et du PNUD pour discuter des moyens de coopération pour mettre en œuvre le projet de plan de développement des Nations Unies pour les trois prochaines années.

Au cours de la réunion, Mme Rochdi a présenté un rapport détaillant ce plan soulignant que « différents types de soutien seront fournis pour aider le Liban à sortir de sa crise actuelle, en particulier dans les domaines de l’environnement et de l’homme, de l’économie ainsi que de la lutte contre la corruption. (…) Les Nations unies n’imposent aucune condition aux contributions humanitaires et à l’aide sur le terrain, et aucune influence politique n’est exercée sur le travail des organisations humanitaires ».

Elle a ajouté : « Nous cherchons à ce que le Liban ne soit pas un pays d’aide humanitaire. Nous travaillons pour la croissance de son économie à travers l’incitation aux investissements, la création d’usines, le soutien à l’agriculture, sans oublier d’assurer la protection sociale aux plus nécessiteux. » Pour Rochdi, « le Liban a besoin d’un gouvernement fort et indépendant avec des institutions publiques fonctionnant de manière transparente. Nous appelons à la participation des jeunes à la vie politique et au travail social parce qu’ils sont l’avenir du pays, et nous visons aussi les femmes dont le rôle est primordial dans la participation à la renaissance du Liban ».

Quant à Ramzi Nohra, il a remercié Najat Rochdi pour sa visite et son action en vue de soutenir le Liban en général et le Nord en particulier. « La situation économique et sociale au Liban est dramatique, notamment en ce qui concerne les services et infrastructures de base tels que l’électricité, l’eau et les routes. À Tripoli, un pourcentage élevé de familles tripolitaines vivent dans la pauvreté, ce qui peut provoquer des problèmes sécuritaires étant donné le climat économique stressant. »