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La Grande-Bretagne a gelé 350 milliards de dollars du "trésor de guerre de Poutine"


La Grande-Bretagne a gelé 350 milliards de dollars du

Le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 5 avril 2022. Photo Sputnik/Mikhail Klimentyev/Kremlin via REUTERS

La Grande-Bretagne a gelé 350 milliards de dollars de devises étrangères du régime russe, le "trésor de guerre" du président Vladimir Poutine, a annoncé mardi à Varsovie la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss.

"Jusqu'à présent, nos sanctions ont eu un effet paralysant sur ceux qui alimentent et financent la machine de guerre de Poutine. Cette semaine, nous annoncerons que nous avons gelé plus de 350 milliards de dollars du trésor de guerre de Poutine", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse commune avec son homologue polonais Zbigniew Rau. Cette somme correspond à "plus de 60 % des 604 milliards de dollars de devises étrangères du régime", a-t-elle indiqué. "Les réserves non disponibles, nos sanctions coordonnées repoussent l'économie russe à l'ère soviétique. Mais nous pouvons, et nous devons, faire plus", a souligné Mme Truss.

Elle a également indiqué qu'elle allait demander aux partenaires de l'OTAN et du G7 d'imposer de nouvelles sanctions en interdisant notamment aux navires russes l'accès aux ports, "en frappant les industries qui remplissent le trésor de guerre de Poutine comme l'or et en convenant d'un calendrier précis pour éliminer les importations de pétrole, de charbon et de gaz russes". Elle s'est dite choqué par "les images de Boutcha", ville au nord-ouest de Kiev où de nombreux cadavres ont été découverts le weekend dernier après le retrait russe des environs de la capitale. "Ce sont des actes épouvantables du genre de ceux que nous pensions avoir laissés au 20e siècle", a-t-elle déclaré.

La Grande-Bretagne a gelé 350 milliards de dollars de devises étrangères du régime russe, le "trésor de guerre" du président Vladimir Poutine, a annoncé mardi à Varsovie la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss.
"Jusqu'à présent, nos sanctions ont eu un effet paralysant sur ceux qui alimentent et financent la machine de guerre de Poutine. Cette semaine, nous...