Des membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) à l'extérieur de la prison de Ghwayran, à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, le 26 janvier 2022. Photo AFP
Des organisations internationales de défense des droits humains avaient à l'époque affirmé qu'environ 700 garçons étaient détenus à la prison de Ghwayran dans la province de Hassaké (nord-est), contrôlée par les forces kurdes syriennes et attaquée par l'EI. "Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que depuis l'attaque de janvier, le sort et le lieu d'au moins 100 de ces garçons restent inconnus", ont indiqué des experts de l'ONU dans un communiqué. "Certains peuvent être des cas de disparition forcée", ont-ils ajouté.
Des dizaines de jihadistes avaient pris d'assaut la prison de Ghwayran en vue de libérer leurs frères d'armes. Après plusieurs jours de combats et des centaines de morts, les Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes, avaient repris le contrôle de la prison.
Parmi les mineurs âgés entre 10 et 18 ans détenus à la prison figuraient des garçons qui avaient des jihadistes comme proches et d'autres qui avaient été transférés de camps de déplacés abritant des enfants de jihadistes.
Les experts ont appelé les autorités kurdes à permettre aux humanitaires "un accès total et sans entrave aux mineurs" toujours détenus à la prison. "De nombreux garçons détenus ont été grièvement blessés lors de l'évasion, et ne reçoivent pas les soins nécessaires."
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui dispose d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre, un grand nombre de détenus avaient fui à la faveur de l'assaut.
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