Jamais un homme n’avait eu sur ses amis un impact aussi clair, aussi beau et aussi positif, ils m’ont demandé de vous le dire : Fouad était construit d’élégance intérieure d’abord, extérieure aussi, par goût et par respect de son prochain et de son métier. Il est parti en paix avec lui-même, et de son propre aveu, dans la sérénité.
Le tsunami affectueux et respectueux qu’a provoqué son départ m’a émerveillée, mais pas surprise.
Vous l’avez appelé seigneur, noble et prince ; il avait la science du bien vivre.
Modeste, attentif à tous, ses yeux pétillaient d’humour et de bienveillance, et avaient le don de faire sentir à chacun qu’il était aimé... et, pourtant, de lui émanait une autorité naturelle et incontournable.
C’est en le perdant que j’ai cherché la signification d’une vie de souffrances comme les siennes, assumées avec tant de discrétion, sans jamais les laisser altérer son intégrité et sa douceur.
Fouad était un exemple, un archétype d’humanité, auquel s’identifier était facile, puisqu’il était si noblement simple...
Et c’est là que j’ai trouvé ma réponse :
Toute sa vie était une prière.
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