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Culture - Spectacle

Au palais Garnier, chants et danses pour la paix

Pace, pace, mio Dio : ce célèbre air d’un opéra de Verdi interprété par une soprano ukrainienne a donné le ton en ouverture de l’émouvant « concert pour la paix » organisé par l’Opéra de Paris au palais Garnier.

En guise de première image de cette soirée dimanche, durant laquelle des artistes ukrainiens, mais aussi ceux de l’Opéra, ont été ovationnés, une colombe de la paix projetée sur le rideau de scène.

Si aucun discours n’a été prononcé, l’Opéra a dédié ce concert « à toutes de les victimes de la guerre en Ukraine » dans sa note d’intention. L’événement a permis de recueillir 300 000 euros au profit du collectif Alliance Urgences en Ukraine (Action contre la faim, CARE, Handicap international, Médecins du monde, Plan international et Solidarités international).

Les morceaux lyriques et chorégraphiques ont été choisis en résonance avec l’actualité, la soprano ukrainienne Liudmyla Monastyrska chantant l’air extrait Pace, pace, mio Dio, de La Force du Destin de Verdi, avec le chef d’orchestre Carlo Rizzi dirigeant l’Orchestre de l’Opéra.

Deux autres airs du compositeur, symboles des pays opprimés, ont été portés par les chœurs de l’Opéra : Patria oppressa de Macbeth, où il est question d’« orphelins » et de « ceux qui souffrent » et de « ceux qui meurent », et le célèbre Va, pensiero de Nabucco, le chant des esclaves hébreux qui « vaut étendard pour tous les peuples écrasés », indique l’Opéra.

Très applaudi, le ténor britannique John Daszak, dont le père est ukrainien, ainsi que le baryton canadien Russell Braun, ont interprété des chansons de compositeurs ukrainiens, avec au piano l’Ukrainienne Olga Dubynska.

La musique de compositeurs russes était également au programme, avec des chansons de Rachmaninov ou encore La prière de Streltsy, de l’opéra La Khovantchina de Moussorgski.

Les moments forts de la soirée sont venus de la danse, à commencer par deux danseurs principaux du Ballet national d’Ukraine, Katerina Kukhar et Alexander Stoyanov, qui ont interprété un pas de deux de Carmen Suite. À la fin de la soirée, Katerina Kukhar est venue saluer le public, drapée dans un drapeau ukrainien.

La danseuse étoile Dorothée Gilbert a apporté une note de poésie et de grâce avec La Mort du cygne, de même que l’étoile Mathieu Ganio qui a dansé sur le Clair de lune de Debussy. Le Pas de deux d’Angelin Preljocaj avec les étoiles Alice Renavand et Stéphane Bullion ainsi qu’un extrait de Body and Soul avec les premiers danseurs Simon Le Borgne et Marion Barbeau ont été également très applaudis.

Par Rana MOUSSAOUI/AFP

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