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Nos Lecteurs ont la Parole

Le paradis n’est pas loin d’ici

L’homme cherche son paradis sur terre mais le rate sans cesse.

Ce paradis qu’il a voulu à lui seul fut créé dans sa tête pour fuir sa détresse.

Ou plutôt échapper à son enfer.

Un éden enchanteur dénué de tout malheur.

Ou plutôt un coin prometteur loin des malfaiteurs.

Une rêverie qui a fait partie de sa vie.

Elle a été son espoir dans chacun de ses déboires,

L’image idéale avec laquelle il a franchi tous les obstacles.

Il a dû mener un long et dur chemin pour faire de son rêve une réalité, mais souvent, le destin arrive en premier pour arracher le prix de tout effort fourni.

Inutile d’aboutir à son dessein idyllique sans subir des épreuves critiques,

Pour découvrir enfin de ce long trajet qu’il est victime des visions chimériques,

Et introduire le fantastique dans le réel est impossible.

Le paradis sur terre est imaginaire.

Ici-bas, il n’y a que le calvaire.

En silence, acceptant sa souffrance, trouvant le salut dans la prière.

Dans le délassement, il a ressenti l’apaisement et son coin à lui le plus cher,

Un espace de soulagement dans cette solitude loin de toutes les sollicitudes.

Dans le rêve, il fuit la réalité amère qui lui a pris tout ce qu’il possède, le laissant dans le besoin et l’inquiétude.

Ce qui lui reste, c’est ce songe irréel qui se manifeste comme vérité concrète,

Le soi-disant paradis artificiel qu’il a voulu à l’image du paradis terrestre,

Le paradis de délices afin que l’âme soit satisfaite.

Mais encore une fois. le malin se précipite pour gâcher la joie retrouvée et méchamment se félicite.

L’ultime but n’est jamais atteint par son sujet enthousiaste découragé si vite.

Sa situation suscite la compassion.

Mais c’est le cas de quiconque qui vise à obtenir l’idéal dans ce monde.

Retrouver le bonheur dans les petites choses devrait apporter des ondes de douceur.

C’est le dessein le plus suprême qui mène à une satisfaction complète et à l’assouvissement de tout besoin.

Se contenter du peu au sein de son quotidien amer offre à l’âme une compensation par laquelle celle-là parvient paisiblement à vivre le paradis souverain.

L’accès à ce bonheur n’est plus un simple fantasme créé par son imagination en quête d’un charme inouï, mais c’est son droit à lui, un privilège qui lui appartient.

Un honneur à gagner au fil de ces longues années de peine et dont le terme est resté vague dans sa tête, un désir jamais atteint.

Une idée point réalisée, qui fut tellement loin.

Mais grâce à ta patience et à ta grande résilience, elle s’est révélée à toi juste là.

En pleine crise et souffrance pour te récompenser de ta grande vertu et de ta vaillance.

Et surtout te féliciter pour ton esprit brave, jamais las.

Qui, dans les plus violentes douleurs, a pu goûter la plus pure jouissance.

Oui, c’est bien ta croix, que tu as portée tout au long du chemin, qui t’a mené à ton rêve divin.

Réjouis-toi, car ton âme est parvenue à son salut grâce à ta bonne foi et fidélité à l’instar du saint.

Toi le malheureux deviens un bienheureux qui a mérité la félicité éternelle et la compassion de Dieu.

Ton paradis que tu as créé dans ton esprit se dessine dans ton éternel sourire comme une grande victoire remportée face à toutes les difficultés ou tous les affrontements dangereux.

C’est ta compensation, le fruit de ta patience, le bénéfice de ta persévérance.

Une libération par excellence.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

L’homme cherche son paradis sur terre mais le rate sans cesse.Ce paradis qu’il a voulu à lui seul fut créé dans sa tête pour fuir sa détresse.Ou plutôt échapper à son enfer.Un éden enchanteur dénué de tout malheur.Ou plutôt un coin prometteur loin des malfaiteurs.Une rêverie qui a fait partie de sa vie.Elle a été son espoir dans chacun de ses déboires, L’image idéale avec...

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