Les États-Unis saluent la décision du TSL et pointent le Hezbollah du doigt

Le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, a déclaré que "les États-Unis se félicitent" de la décision du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), qui a jugé coupables en appel deux membres présumés du Hezbollah dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005. 

"Les États-Unis se félicitent de la condamnation par la Chambre d'appel du TSL des agents du Hezbollah Hassan Habib Merhi et Hussein Oneissi pour l'assassinat du Premier ministre Hariri en 2005, la mort de 21 autres personnes et les 226 blessés", a écrit le porte-parole du département d'Etat sur son compte Twitter. "Cette décision montre l'importance de rendre justice et de mettre fin à l'impunité au Liban", a-t-il poursuivi.

The U.S. welcomes #STLebanon’s Appeals Chamber conviction of Hizballah operatives Merhi and Oneissi for the 2005 assassination of PM Hariri, the deaths of 21 others, and injuries of 226. This ruling shows the importance of rendering justice and ending impunity in Lebanon.

— Ned Price (@StateDeptSpox) March 13, 2022

Jeudi dernier, la juge présidente du TSL, Ivana Hrdlickova, avait annoncé la décision de la chambre de première instance d'annuler les acquittements de Hassan Habib Merhi et Hussein Oneissi ; cette chambre avait déjà condamné à perpétuité en 2020 par contumace un autre membre présumé du Hezbollah, Salim Ayache, notamment pour homicide intentionnel.

Saad Hariri, son frère Baha', ainsi que l'ex-Premier ministre Fouad Siniora s'étaient félicités de la décision du TSL dès sa parution et avaient appelé à poursuivre et arrêter les deux hommes. Ils avaient également critiqué le Hezbollah qu'ils tiennent pour responsable du meurtre de leur père.

Pour sa part, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait déjà fait savoir qu'il ne remettrait pas les membres de son parti condamnés par le TSL. Aucun d'eux n'a comparu devant le Tribunal et ils sont actuellement considérés en cavale.