Le syndicat des propriétaires d'hôpitaux privés au Liban a annoncé jeudi qu'il retarderait d'une semaine une décision de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de ne plus couvrir tous les soins de ses patients, dans l'attente de la mise en œuvre d'une promesse du président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL), Béchara Asmar, d'intervenir et de garantir le paiement des avances mensuelles de la CNSS.
Le communiqué indique que M. Asmar "s'est engagé" à s'assurer du paiement des avances mensuelles de la CNSS aux hôpitaux et que le syndicat "suspend les décisions prises à l'égard des patients de la Caisse pendant une semaine" pour lui permettre "d'arriver à la solution souhaitée dans les meilleurs délais."
La CNSS a récemment décidé de ne couvrir que les frais des soins intensifs pour ses adhérents et à exiger que les patients couvrent eux-mêmes le coût des dialyses et des médicaments contre le cancer. Une décision qui a provoqué la panique des personnes concernées, alors que le Liban traverse une crise économique grave depuis 2019 qui a poussé les trois quarts de la population sous le seuil de pauvreté.
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