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Début du Conseil des ministres, les mégacentres et le report des municipales au programme

Début du Conseil des ministres, les mégacentres et le report des municipales au programme

Le Conseil des ministres réuni à Baabda le 25 février 2022. Photo d'archives Dalati et Nohra

Le gouvernement libanais a entamé peu après 15h au palais de Baabda une réunion du Conseil des ministres sous la présidence du chef de l’État Michel Aoun. A l'ordre du jour, composé de 26 points, figure le report des élections municipales (et celles des moukhtars) qui devaient se tenir parallèlement aux législatives le 15 mai prochain, et l'examen d'une étude publiée jeudi par le ministère de l'Intérieur sur la mise en place de mégacentres de vote, une réforme voulue par le président de la République et son camp politique.

Le président Aoun et le chef du gouvernement ont eu un entretien avant le début de la séance, mais aucune déclaration n'a été faite à la presse.

En septembre 2021, le Premier ministre Nagib Mikati avait affirmé que les élections municipales seraient "reportées", sans donner de raisons claires justifiant ce report, alors que des observateurs estiment possible l'organisation de ce scrutin parallèlement aux législatives.

Pour ce qui est des mégacentres, l'étude du ministère de l'Intérieur juge "complexe" sa mise en place. "L'installation de mégacentres dans le délai imparti est complexe, au vu des modifications légales nécessaires, des obstacles logistiques et des besoins en ressources humaines", précise le texte. "Il faudrait cinq mois au minimum après la modification de la loi électorale", évalue-t-il, ainsi qu'un coût global de "5.872.500 dollars".

Emboitant le pas au président Aoun, son gendre, le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil avait estimé qu'il n'y avait "aucune excuse pour ne pas mettre en place les mégacentres". Les détracteurs du camp présidentiel voient cette demande comme un prétexte au report des élections.

Les législatives du 15 mai sont vues par nombre de Libanais comme une opportunité de changer la classe politique au pouvoir, accusée de corruption et de clientélisme. La communauté internationale ainsi que plusieurs protagonistes locaux redoutent un report des législatives sous le prétexte d’un problème de financement. Mais le Conseil des ministres a tenté de donner un signal positif sur ce plan en assurant une partie des fonds. Et le Hezbollah, accusé par ses détracteurs de vouloir repousser cette échéance, affirme régulièrement qu'il est en faveur de la tenue du scrutin. Il a même lancé sa campagne électorale et publié les noms de ses candidats.

Le gouvernement libanais a entamé peu après 15h au palais de Baabda une réunion du Conseil des ministres sous la présidence du chef de l’État Michel Aoun. A l'ordre du jour, composé de 26 points, figure le report des élections municipales (et celles des moukhtars) qui devaient se tenir parallèlement aux législatives le 15 mai prochain, et l'examen d'une étude publiée jeudi par le...