L'arrêt du travail politique ne concerne pas le "public" du Futur mais uniquement ses "membres"

Le courant du Futur a publié mardi un communiqué affirmant que la décision d'arrêter le travail politique et électoral ne concerne pas le "public" du parti mais uniquement ses "membres".

"La décision de suspendre le travail politique et électoral et de ne pas participer aux élections législatives concerne uniquement les membres du courant du Futur, et non le public du courant du Futur, qui a la liberté de décider et de choisir", peut-on lire dans un communiqué du Futur.

"Conformément à cette décision, les membres du courant doivent s'abstenir de faire de la publicité à des projets électoraux ou des candidats et de participer à des activités électorales, est-il ajouté.  Chaque membre du courant du Futur, s'il a l'intention de participer à une activité électorale quelconque, doit présenter une démission écrite à l'organe auquel il appartient".  Enfin, le parti demande à tous ses "partisans et amis désireux de se porter candidat de s'abstenir d'utiliser les slogans du mouvement".

Le retrait politique de l'ancien Premier ministre et chef du courant du Futur Saad Hariri a eu l'effet d'un séisme sur la scène politique et mis dans l’embarras différents partis et alliés potentiels. Si l'ancien Premier ministre Tammam Salam, connu pour sa proximité avec M. Hariri, avait annoncé auparavant qu'il renonçait à briguer un siège au Parlement, le Premier ministre Nagib Mikati et l'ancien chef du gouvernement Fouad Siniora avaient affirmé qu'ils n'appelleront pas à un boycott sunnite des législatives. Le frère de Saad Hariri, Baha’, a pour sa part annoncé que son mouvement Sawa li Lubnan présentera une trentaine de candidats aux législatives, sans toutefois confirmer sa propre candidature.