Saisie de 27 kg de poudre de Captagon dans des chocolats à destination du Koweït

Les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont annoncé, samedi, avoir déjoué une tentative de trafic de 27 kilogrammes de Captagon en poudre, dissimulés dans une boîte de chocolat prête à être expédiée dans un pays arabe, plus tard identifié par le ministre de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, comme le Koweït.

Dans un tweet, le bureau central de lutte contre le trafic de drogue de la police judiciaire a indiqué avoir saisi le colis dans un bureau de poste et y avoir trouvé la poudre, qui équivaut à 150.000 comprimés broyés. De petits cubes étaient cachés dans chaque chocolat dans une grande boîte.

Dans ce cadre, une Libanaise de 26 ans a été arrêtée, la police lui a confisqué une fausse carte d'identité qu'elle utilisait présumément dans des opérations de trafic de drogue et a saisi en sa possession des comprimés de Captagon, une amphétamine de synthèse. Une enquête est en cours sous la supervision du pouvoir judiciaire compétent, et les efforts se poursuivent afin d'arrêter d'autres personnes impliquées, ajoute-t-on de même source.

إحباط عملية تهريب #مخدّرات من قِبل مكتب مكافحة المخدّرات المركزي#تجار_الموت#قوى_الامن #لبنانhttps://t.co/CV2PeY5ACi pic.twitter.com/a323GJnhuV

— قوى الامن الداخلي (@LebISF) February 5, 2022

Commentant cette opération, le ministre de l'Intérieur a salué cette "nouvelle mise en échec d'une tentative de trafic de Captagon, dissimulé dans un colis contenant des morceaux de chocolat à destination du Koweït". Dans un tweet, il a de nouveau assuré veiller à "empêcher toute tentative d'exporter le mal vers les pays frères du Golfe".

Les autorités s'activent pour lutter contre le trafic de drogue en provenance du Liban ou en transit sur le territoire libanais. Fin janvier, M. Maoulaoui, a annoncé la saisie d'une cargaison de comprimés de Captagon dissimulés dans des caisses de thé destinées à l'Arabie saoudite. L'armée libanaise avait également affirmé, il y a huit jours, avoir arrêté un homme accusé d'être impliqué dans une opération de narcotrafic déjouée au port de Beyrouth.

Beyrouth est régulièrement critiqué par les pays arabes et les monarchies du Golfe pour son manque de coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. En avril 2021, Riyad avait décidé de suspendre ses importations de fruits et de légumes en provenance du Liban, accusé d'inaction après une saisie de plus de cinq millions de pilules de cette drogue cachées dans des grenades.