Le mazout était en rupture de stock, lundi, dans la plupart des stations-service de Tripoli, au Liban-Nord, pour des raisons qui demeurent jusque-là inconnues, rappelant le scénario noir de l'été dernier, lorsque le pays était frappé par de sévères pénuries de carburants, rapporte notre correspondant dans la région Michel Hallak.
Les habitants de la région ont exprimé leur inquiétude quant à une reprise de la contrebande de ce produit, comme cela était le cas fin 2021, notamment vers la Syrie voisine. Des galons de mazout de 8 litres se vendaient, en effet, ce lundi matin sur le marché noir à Tripoli à 200.000 livres libanaises, alors que les 20 litres sont tarifés à 314.800 LL dans les stations-service, selon le dernier barème publié par le ministère de l'Energie.
Le Liban a connu de sévères pénuries de carburants durant l'été 2021 sur fond d'effondrement socio-économique et financier. De longues files d'attente, dites files de l'humiliation, s'étaient agglutinées devant les stations-service encore ouvertes dans le pays pour ne remplir que quelques litres d'essence.
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