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L'avion grec n'a pas été endommagé par un tir de balle, assurent les ministres de l'Intérieur et des Transports

L'avion grec n'a pas été endommagé par un tir de balle, assurent les ministres de l'Intérieur et des Transports

Un avion atterrissant à l'Aéroport international de Beyrouth. Photo d'archives Joseph Eid/AFP

Les ministres libanais de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, et des Transports, Ali Hamiyé, ont affirmé  lundi que les dégâts observés dans le fuselage d'un avion grec samedi à l'aéroport international de Beyrouth (AIB) n'étaient pas dus à un tir de balle. Ces explications ont été fournies deux jours après la décision de la compagnie aérienne grecque Aegian de suspendre ses vols en direction du Liban, en attendant les résultats de l'enquête sur cet incident. 

"L'impact observé sur l'avion grec n'a rien à avoir avec un acte terroriste, et n'a pas été provoqué par un tir de balle. Il a été causé par une collision avec un corps métallique mobile, avant l'arrivée de l'avion à Beyrouth", a déclaré le ministre de l'Intérieur, lors d'une conférence de presse. "Je dispose de deux rapports étrangers qui révèlent que le trou n'est pas dû à un impact de balle, mais est apparu lors de la préparation de l'appareil", a-t-il dit, affirmant que cet incident "n'a rien à voir avec l'AIB. Il ne s'agit ni d'un acte terroriste, ni sécuritaire", a assuré M. Maoulaoui.

Selon des informations dans les médias, des coups de feu en l’air auraient été tirés depuis la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, où se trouve l’AIB, et auraient laissé au moins des impacts de balle sur la coque de deux avions, un grec et un qatari. Cet incident a notamment été rapporté par le site d’information Assas, une plateforme média lancée par le député et ex-ministre de l’Intérieur Nouhad Machnouk, dans un article dénonçant une série de problèmes à l’AIB.

Concernant l'appareil qatari, le ministre de l'Intérieur a révélé qu'un objet qui se trouvait sur la piste de l'aéroport de Beyrouth est à l'origine de la crevaison du pneu de l'avion. Il a écarté, une nouvelle fois, la piste sécuritaire ou terroriste.

Samedi, le ministre des Travaux publics, Ali Hamiyé avait, lui aussi, démenti les informations faisant état d'impacts de balles sur les deux avions. "J'ai reçu le rapport technique intégral qui indique que l'avion grec n'a pas été touché par un impact de balle mais par un objet lourd et de taille", a-t-il dit lundi.

La compagnie grecque Aegan Airlines avait annoncé, samedi, qu’elle avait suspendu ses vols vers Beyrouth depuis le 11 janvier après avoir découvert des "dégâts" sur le fuselage d’un de ses appareils qui avait atterri la veille au Liban. Cette suspension sera maintenue jusqu’à ce que soient publiés les résultats d’une enquête sur cet incident, avait ajouté la compagnie.

"La compagnie avait notifié l'aviation civile il y a dix jours de sa décision de suspendre ses vols vers Beyrouth pendant les mois de janvier et février. Elle a expliqué sa décision par des gros dégâts subis par l'un de ses appareils, mais n'a pas évoqué la piste d'un impact de balle", a souligné M. Hamiyé.

Les ministres libanais de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, et des Transports, Ali Hamiyé, ont affirmé  lundi que les dégâts observés dans le fuselage d'un avion grec samedi à l'aéroport international de Beyrouth (AIB) n'étaient pas dus à un tir de balle. Ces explications ont été fournies deux jours après la décision de la compagnie aérienne grecque Aegian de suspendre ses vols...