Le ministère de la Santé modifie les modalités de confinement

Le ministère de la Santé a modifié mercredi les modalités de confinement pour les personnes atteintes de Covid-19 ou suspectées d'avoir contracté le virus, emboîtant le pas à divers pays dans le monde qui ont déjà allégé le confinement bien que la pandémie semble toujours gagner du terrain, mais de manière moins virulente.

Dès aujourd'hui, les personnes ayant contracté le Covid-19 et qui sont asymptomatiques doivent uniquement se confiner pour dix jours au terme desquels ils ne seront plus obligés de faire de test PCR, a annoncé le ministère dans un communiqué, après avoir consulté la Commission nationale des maladies infectieuses.

Les personnes qui présentent des symptômes doivent, pour leur part, s'isoler pendant dix jours et s'assurer, le dernier jour de confinement, qu'elles n'ont plus de fièvre et ne présentent que de légers symptômes afin de pouvoir sortir. 

Les cas contacts qui ont au moins reçu deux doses de vaccin doivent, eux, se confiner pendant une semaine avant de pouvoir sortir, s'ils ne présentent pas de symptômes. Ils peuvent également s'isoler pendant cinq jours au bout desquels ils devront présenter un test PCR négatif afin de pouvoir sortir.

Les cas contacts qui ne sont pas vaccinés ou qui ont uniquement reçu une dose d'un vaccin anti-Covid sont appelés à s'isoler dix jours au terme desquels ils pourront sortir, s'ils ne présentent pas de symptômes. Ils peuvent également s'isoler pendant une semaine au bout de laquelle ils devront présenter un test PCR négatif avant de pouvoir sortir.

Les cas contacts au sein du personnel médical ou infirmier qui ne présentent pas de symptômes ne sont pas appelés à se confiner s'ils sont vaccinés et ne présentent pas de symptômes. Le ministère ne précise toutefois pas s'ils sont censés avoir reçu une ou deux doses d'un vaccin anti-Covid et les appelle toutefois à prendre des mesures de prévention.

Les chiffres de la pandémie demeurent alarmants dans un pays fragilisé sanitairement par une profonde crise socio-économique. Le Liban a en effet connu un nombre record de contaminations après les fêtes de fin d'année, des chiffres dus à la propagation du variant Omicron, très contagieux. Le bouclage du pays n'est toutefois pas encore envisagé par les autorités au vu de ses lourdes conséquences sur l'économie du pays, en plein effondrement financier depuis plus de deux ans.