Le climat optimiste dans les pourparlers de Vienne découle de la volonté actuelle de tous les négociateurs d'aboutir à un "accord fiable et stable" sur le nucléaire, a affirmé lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
"Ce qui se passe aujourd'hui à Vienne est le résultat des efforts de toutes les parties présentes d'aboutir à un accord fiable et stable", a déclaré lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran Saïd Khatibzadeh. "Il y a eu de bons progrès sur les quatre dossiers en discussion: la levée des sanctions, la question du nucléaire, la vérification et l'obtention de garanties", a-t-il ajouté. "Il reste d'autres questions importantes à discuter sur le nucléaire mais nous avons obtenu des résultats sur plusieurs points et nous avancerons encore s'il y a une volonté des autres parties", a-t-il ajouté.
Les pourparlers pour sauver l'accord de 2015, censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, avaient pourtant mal commencé fin novembre à Vienne après cinq mois d'interruption entre Téhéran et les pays encore parties au pacte (France, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Chine). Les trois pays européens et les Etats-Unis - qui s'étaient retirés en 2018 de l'accord et participent désormais de manière indirecte aux négociations -, avaient exprimé un certain pessimisme tandis que la menace d'une opération militaire contre l'Iran, notamment d'Israël, planait sur les discussions. Les négociations visent à faire revenir Washington dans le pacte, et à faire en sorte que la République islamique d'Iran renoue avec ses engagements, dont elle s'est détachée après le rétablissement des sanctions américaines à son encontre en 2018.
"Nous recherchons un accord fiable et stable", a martelé M. Khatibzadeh, soulignant que "si l'autre partie pense qu'un accord instable et peu fiable est à son avantage, ce n'est pas ce que recherche la République islamique dans ces négociations".
Dimanche, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian s'était déjà félicité, dans un entretien à la télévision d'Etat, que la France ait, selon lui, changé d'attitude et cessé de jouer le rôle du "mauvais flic" après que Paris a estimé vendredi que les négociations sur le nucléaire avançaient sur un "chemin plutôt positif". M. Amir-Abdollahian avait alors aussi noté que la partie américaine, qui avait des "exigences inacceptables" s'était aujourd'hui "adaptée aux réalités".
"Ce qui se passe aujourd'hui à Vienne est le résultat des efforts de toutes les parties présentes d'aboutir à un accord fiable et stable", a...
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