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Hospitalisation d'urgence pour Bolsonaro

Hospitalisation d'urgence pour Bolsonaro

Le président brésilien Jair Bolsonaro à Brasilia, le 9 décembre 2021. Photo REUTERS/Adriano Machado

Le président brésilien Jair Bolsonaro, 66 ans, a été hospitalisé d'urgence avant l'aube lundi à Sao Paulo pour une possible occlusion intestinale consécutive à l'attentat à l'arme blanche subi en septembre 2018.

L'hôpital Nova Star a expliqué dans un communiqué que le président d'extrême droite était "dans un état stable" et qu'il avait été admis pour une suspicion "sub-occlusive intestinale". "Le président va bien et est en traitement", a assuré la présidence dans un communiqué officiel, précisant que le chef de l'Etat subissait "divers examens".

Jair Bolsonaro a publié dans la matinée un tweet dans lequel il dit être "arrivé à l'hôpital à 3h00 (6h00 GMT)" et révèle avoir "commencé à ressentir des douleurs dimanche, après le déjeuner". Dans ce message, illustré d'une photo de lui sur un lit d'hôpital, le pouce levé, avec une sonde nasogastrique, le président brésilien indique par ailleurs que "d'autres examens seront effectués" pour évaluer la nécessité "d'une opération dans la région de l'abdomen". Il rappelle dans ce tweet avoir subi "quatre opérations majeures" depuis l'attentat de 2018 dont il a été victime lors d'un bain de foule.

TV Globo avait auparavant diffusé des images du chef de l'Etat débarquant à l'aéroport Congonhas à Sao Paulo de l'avion présidentiel en marchant, accompagné de ses proches. Il venait de Santa Catarina, ayant quitté dans la nuit son lieu de vacances.

Antonio Luiz Macedo, le chirurgien qui a déjà opéré le président de l'abdomen, a indiqué au site d'information UOL que Jair Bolsonaro serait soumis à divers examens, dont une tomographie, en raison d'une probable occlusion intestinale.

M. Bolsonaro avait déjà été soigné d'une occlusion en juillet 2021, dans l'établissement où il se trouvait de nouveau lundi, après avoir ressenti de violentes douleurs abdominales et une crise de hoquet persistante durant plus de dix jours. Lors de ce dernier passage à l'hôpital, les médecins avaient décidé de ne pas l'opérer, optant pour un traitement conservateur, avec notamment une diète liquide.

 Jet ski et vacances 
C'est la dernière affection en date connue du président brésilien qui subit des alertes abdominales récurrentes depuis plus de trois ans et le début de son mandat. Poignardé à l'intestin en septembre 2018, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, Bolsonaro était passé très près de la mort, ayant perdu de grandes quantités de sang lors de l'attentat. Il avait été opéré en urgence à l'hôpital Albert Einstein de Sao Paulo puis longuement hospitalisé. Pendant ce temps, il avait publié abondamment sur les réseaux sociaux ses photos sur son lit d'hôpital. Cet événement avait donné un tour dramatique à la fin de la campagne pour la présidentielle, qu'il a finalement remportée aisément contre la gauche.

Plusieurs médias, dont le quotidien O Globo, assuraient lundi que Bolsonaro avait été finalement contrait d'"interrompre" ses vacances très controversées dans l'Etat de Santa Catarina (sud), où il était arrivé en famille le 27 décembre. Il avait souhaité ne pas avoir à écourter ses vacances à la mer pour se rendre dans l'Etat de Bahia sinistré par des inondations meurtrières à la fin de l'année.

Les images du président se promenant sur la plage, dans un parc d'attractions, ou faisant du jet-ski avaient créé la polémique au Brésil après les pluies catastrophiques qui ont affecté plus d'un demi-million personnes et poussé 136 localités à déclarer l'état d'urgence. L'agenda officiel du président prévoyait toutefois un retour à Brasilia ce lundi, même s'il était vide.

Le président brésilien Jair Bolsonaro, 66 ans, a été hospitalisé d'urgence avant l'aube lundi à Sao Paulo pour une possible occlusion intestinale consécutive à l'attentat à l'arme blanche subi en septembre 2018.L'hôpital Nova Star a expliqué dans un communiqué que le président d'extrême droite était "dans un état stable" et qu'il avait été admis pour une suspicion "sub-occlusive...