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Bou Habib : Les pays du Golfe nous ont posé beaucoup de conditions que nous ne pouvons pas remplir

Bou Habib : Les pays du Golfe nous ont posé beaucoup de conditions que nous ne pouvons pas remplir

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, à Moscou, le 22 novembre 2021. Photo EVGENIA NOVOZHENINA / POOL / AFP

Dans des propos peu optimistes, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a tempéré les espoirs d'un dénouement de la grave crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe qui, selon lui, avaient posé "beaucoup de conditions" que Beyrouth ne peut pas remplir.

Dans un entretien jeudi soir à la chaîne MTV, M. Bou Habib a fait savoir que les autorités libanaises n'ont pas encore obtenu "le rétablissement des relations telles qu'elles étaient avec les pays du Golfe", ajoutant que ces pays avaient posé au Liban "de nombreuses conditions" que "nous ne pouvons pas remplir".

Des efforts locaux, régionaux et internationaux sont en cours depuis des semaines pour résoudre la brouille diplomatique entre le Liban et les monarchies du Golfe, suscitée par les propos controversés de l'ex-ministre de l'Information, Georges Cordahi, sur le rôle de l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen. M. Cordahi, à la demande de la France et du Premier ministre libanais Nagib Mikati, avait finalement accepté de démissionner vendredi dernier.

Au lendemain de cette démission, le dossier libanais était au menu de l'entretien entre le président français Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane (MBS), à Djeddah, en Arabie Saoudite. L'homme fort du royaume et le chef de l'Etat français avaient alors eu un bref entretien téléphonique avec M. Mikati, perçu comme un premier pas sur la voie d'un rétablissement des relations entre les deux pays. Sauf que le réchauffement des relations passe par "la nécessité de limiter la possession d’armes aux institutions légales de l’État", pouvait-on lire dans le communiqué conjoint franco-saoudien, ce qui vise clairement le Hezbollah, protégé de l'Iran et bête noire de Riyad. Et jusque-là, l'entretien MBS-Macron n'a entraîné aucun développement significatif sur la scène libanaise.

Lors d'une visite officielle jeudi en Egypte, M. Mikati a plaidé pour une "réconciliation" avec les pays arabes.

Dans des propos peu optimistes, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a tempéré les espoirs d'un dénouement de la grave crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe qui, selon lui, avaient posé "beaucoup de conditions" que Beyrouth ne peut pas remplir.Dans un entretien jeudi soir à la chaîne MTV, M. Bou Habib a fait savoir que les autorités...