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Politique - Enquête sur le drame du 4 août

Le Parlement va trancher sur les prérogatives du juge Bitar, affirme Aoun

Des dossiers "politiques, économiques et liés aux investissements" seront étudiés lors de la visite du chef de la diplomatie qatarie à Beyrouth, selon le chef de l'Etat.

Le Parlement va trancher sur les prérogatives du juge Bitar, affirme Aoun

Le président libanais Michel Aoun prononçant un discours au palais de Baabda, le 21 novembre 2021. Photo Dalati et Nohra

Le président libanais, Michel Aoun, a indiqué dimanche, dans un nouvel entretien à la presse qatarie, que le Parlement devrait bientôt trancher sur la question des prérogatives du juge d'instruction près la Cour de Justice, Tarek Bitar, chargé de l'enquête sur le drame du 4 août 2020, ce qui devrait à terme permettre de débloquer la crise gouvernementale.

Le Parlement libanais "peut trancher" sur la problématique liée aux prérogatives du juge Bitar, a déclaré M. Aoun au journal al-Charq, quelques jours après son retour d'une visite officielle à Doha. Il a toutefois reconnu que cette affaire risque de provoquer "des divergences d'opinion" lors de la séance parlementaire, mais que "la majorité décidera et il faudra se conformer à la décision de cette majorité", confirmant qu'une telle réunion aurait lieu "bientôt".

"Soit la majorité décidera que le juge d'instruction a le droit de mener des procédures" contre les responsables politiques actuellement poursuivis, soit alors "les prérogatives concernant le jugement des ministres, députés et responsables seront limitées" à la Haut Cour de justice, a-t-il précisé. Et d'affirmer qu'une fois la décision prise par la Chambre, le gouvernement et les institutions de l'Etat pourraient reprendre normalement leur travail. 

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Le président du Parlement, Nabih Berry, a convoqué une séance parlementaire mardi. Si, officiellement, cette séance vise à étudier et adopter une série de projets de lois en suspens, le timing de sa convocation laisse penser qu'elle sera également l'occasion de traiter du dossier de l'enquête du port.
Depuis quelques jours, des sources concordantes font état d’un package deal concocté entre M. Berry et le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), avec la médiation du Hezbollah, prévoyant la tenue d’une séance parlementaire pour discuter de l’éventualité de déférer les personnalités politiques poursuivies par M. Bitar devant la Haute Cour chargée de juger les présidents et les ministres, en contrepartie de l’acceptation du recours en invalidation des amendements de la loi électorale présenté par le CPL devant le Conseil constitutionnel. Le timing de cette séance fait immédiatement suite, par ailleurs, à la démission, vendredi, du ministre de l'Information Georges Cordahi, dont des déclarations polémiques avaient provoqué une crise diplomatique avec les pays du Golfe. Cette démission avait, jusque-là, été refusée par le parti pro-iranien.

Visite du ministre qatari des AE
Le chef de l'Etat a encore souligné que la visite prochaine du chef de la diplomatie qatarie à Beyrouth, convenue lors de ses entretiens à Doha, permettra de traiter de "dossiers politiques, économiques et liés aux investissements". "Tous les projets possibles concernant les infrastructures seront proposés aux investisseurs qataris", a-t-il déclaré. 

Lors de la visite de M. Aoun au Qatar, l'émir Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani avait affirmé que son pays était "prêt à aider Beyrouth, dans tous les domaines liés au redressement du Liban" et que Doha pourra "contribuer aux investissements au Liban, après adoption des lois" relatives aux aides financières, réclamées depuis des années par la communauté internationale, notamment en matière de gestion des marchés publics, de transparence et de lutte contre la corruption. 

Le président libanais, Michel Aoun, a indiqué dimanche, dans un nouvel entretien à la presse qatarie, que le Parlement devrait bientôt trancher sur la question des prérogatives du juge d'instruction près la Cour de Justice, Tarek Bitar, chargé de l'enquête sur le drame du 4 août 2020, ce qui devrait à terme permettre de débloquer la crise gouvernementale.Le Parlement libanais...

commentaires (24)

De quoi le Hezbollah a peur du juge Bitar?

Eleni Caridopoulou

18 h 18, le 06 décembre 2021

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Commentaires (24)

  • De quoi le Hezbollah a peur du juge Bitar?

    Eleni Caridopoulou

    18 h 18, le 06 décembre 2021

  • Avec quelle cuillère on vous a servi cette soupe, cher président ?

    Esber

    16 h 24, le 06 décembre 2021

  • Regardons bien la photo en-tête de cet article ! Elle nous rassure...car elle irradie l'énergie et la bonté, ainsi que l'ouverture d'esprit nécessaires pour conduire notre patrie vers un avenir digne et honorable ! En somme ce qui est fait sans arrêt depuis le 31 octobre 2016...!! - Irène Saïd

    Irene Said

    15 h 36, le 06 décembre 2021

  • Lorsque Aoun et sa famille ne sont pas concernés par les décisions que doit prendre un président qui se respecte, ils délèguent au parlement et au gouvernement même si cela n’est point de leur ressort. Mais aussitôt qu’il s’agit d’une proposition pour le sauver mais qui touche à leurs intérêts personnelles , ils montent au créneau et bloquent tout le pays l’empêchant ainsi de sortir de leurs griffes et de celles de leurs alliés. Leur mode de fonctionnement est on ne peut plus clair, dénoncer la corruption mais empêcher que cela ne puisse aboutir, appeler à la démocratie mais en empêchant les citoyens de se prononcer puisqu’ils se savent archi cuits.

    Sissi zayyat

    15 h 12, le 06 décembre 2021

  • Hama Badri. Il aurait mieux fait de ne pas se prononcer à ce sujet. Sa décision sur le,juge va retrouver celle de l’audit dont il a juré d’appuyer pour que la vérité sur le pillage soit révélée. Il a légué le dossier au memes voleurs criminels pour décider qui a volé ou tué. Il se cache derrière le parlement et gouvernement lorsqu’il s’agit de prendre une décision pour sauver le pays mais use et abuse de sa fonction présidentielle pour bloquer le pays pour empêcher son salut, chaque fois solution pointe son nez et exige son intervention pour la tuer dans l’œuf. QUE FAIT IL ENCORE DANS SON FAUTEUIL? Il est devenu la solution du pire tout comme le gouverneur de la banque qui a défaut de remplaçant patriote et compétent on les garde pour boucher les trous qui ne finissent pas de s’approfondir pour devenir un gouffre qui avalera tout le pays. LIBANAIS REMUEZ-VOUS DONC, CHASSEZ TOUS CES VENDUS EN ÉTANT UNIS CONTRE EUX TOUS.

    Sissi zayyat

    14 h 49, le 06 décembre 2021

  • SI CELA EST VOTE CELA VOUDRA DIRE QUE AOUN S'EST PLIE AUX DESIRS DE NASRALLAH DE STOPPER BITAR DANS SES RECHERCHES DES RESPONSABLES HAUTS PLACES ET A OBTENU LE VOTE DE 6 DEPUTES AU LIEU DE VOTER DANS LEURS REGIONS POUR LES EXPATRIES QUAND AU SUPPORT DE NASRALLAH POUR BASSIL , IL EST DOUTEUX CAR FRANGIE A ETE PROMIS A CE POSTE PAR LE MEME NASRALLAH APRES AOUN LA VERITE: BASSIL EST FINI CAR NASRALLAH ANALYSE BIEN LA SITUATION ET LA DEBACLE DU CPL AUX PROCHAINE ELECTION L'ARRANGE BIEN CAR FRANGIE EST SON POULAIN PREFERE LA VERITE: TANT QUE CES MAUDITS ACTEURS DE LA VIE POLITIQUE LIBANAISE PENSERONT A LEURS INTERETS AVANT L'INTERET DU PEUPLE , LA SITUATION IRA DE MAL EN PIS ET L'IMMIGRATION DES CITOYENS CONTINUERA A AUGMENTER. MERCI AOUN BASSIL BERRY HARRIRI ET COMPARSES. VOUS AVEZ MERITE LA MEDAILLE DES PLUS .......... ( vous aurez devine le mot qui remplace les pointilles que je ne continue pas pour eviter la censure de tout le message par les censeurs vigilant de l'OLJ )

    LA VERITE

    12 h 37, le 06 décembre 2021

  • Le parlement et la majorité tiennent un "stand" à souk el ahad...

    DJACK

    11 h 48, le 06 décembre 2021

  • ON A COMPRIS, BITAR VA SAUTTER. DONNER/DONNER ENTRE LES MAFIEUX. BITAR CONTRE LE KORD.

    Gebran Eid

    10 h 51, le 06 décembre 2021

  • en somme, adieu la haute cour de justice, adieu le conseil constitutionnel, adieu toute juridiction propre au pouvoir judiciaire, bonjour aux crapules mafieuses du parlement

    Gaby SIOUFI

    09 h 29, le 06 décembre 2021

  • Vivement le départ de ce président dont le mandat n’a été que synonyme de malheurs et appauvrissement de la population

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 50, le 06 décembre 2021

  • Aoun est aussi suspect que les autres car il savait et n’avait rien fait. Il a ensuite refuse de lever l’immunite de Toni Saliba,son protege’. Ils se couvrent les uns les autres et comptent sur le parlement pour les blanchir…de facon tout a fait illegale. Une association de malfaiteurs patente’s.

    Goraieb Nada

    08 h 15, le 06 décembre 2021

  • Un pays à la dérive, un président qui confond tout, un parlement qui va dicter au juge Bitar ce qu’il doit faire et comment mener son enquête cad qui interroger, qui convoquer et qui épargner…bonjour la démocratie si quelqu’un des politiciens au Liban connaît encore ce mot

    Karam Georges

    07 h 53, le 06 décembre 2021

  • Mr. Aoun has recently declared that the constitution dictates the separation of powers between Parliament, the executive branch, and the judiciary. Now, he has changed his mind and says that Parliament can interfere in the work of the judiciary. What is he and his Party getting in return? boxing the diaspora vote into 6 seats instead of 128 to limit our influence in the next elections knowing that we'll be voting predominantly against the traditional Party. Mr. Aoun, Mr. Bassil, and their Party claim that they support democracy while engaging in anti-democratic practices and wanting to suppress the diaspora vote.

    Mireille Kang

    02 h 03, le 06 décembre 2021

  • La grippe du hezeb ne relâche point...ses pions au parloir rendront le verdict criminel!! Merci papa de tout les déboires... On compare donc un juge courageux à un apprenti ministre de linfaux.

    Wlek Sanferlou

    00 h 33, le 06 décembre 2021

  • Vous voyez pourquoi il faut un dictateur ? Kellon...

    El moughtareb

    22 h 55, le 05 décembre 2021

  • De mal en pis !

    Wow

    22 h 12, le 05 décembre 2021

  • www.tfeh.banana.republic.lb … le site web n’est pas encore pris, avis aux intéressés !

    Ayoub Elie

    20 h 03, le 05 décembre 2021

  • QU,EST-CE QU,IL A A FOUTRE LE PARLEMENT DANS LA JUSTICE ? TENTATIVE DE DEBOULONNER LE JUGE BITAR DA FACON ILLEGALE PAR CEUX QUI DEVRAIENT RESPECTER LA CONSTITUTION ET QUI S,APPRETENT SOUS INTIMIDATIONS DU HEZBOLLAH A LA VIO;ER POUR LA MILLIEME FOIS. ILS SONT DES VIOLATEURS EN SUS DE CORROMPUS ET MAFIEUX. S,IL Y AVAIT UN JUSTE PARMI EUX DIEU N,AURAIT PAS PUNI SODOME ET GHOMORRE LA LIBANAISE

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 40, le 05 décembre 2021

  • "Le Parlement va trancher sur les prérogatives du juge Bitar". Ah bon! Et de quel droit?

    Yves Prevost

    17 h 57, le 05 décembre 2021

  • "Le Parlement va trancher sur les prérogatives du juge Bitar". Ah bon! Et de quel droit?

    Yves Prevost

    17 h 56, le 05 décembre 2021

  • les députés de CPL vt ils voter pour restreindre Bitar, ????????? honte à eux si c'est ça

    Élie Aoun

    17 h 25, le 05 décembre 2021

  • Fossoyeurs d'un état qui se vantait d'être (autrefois) la Suisse du Moyen-Orient, et aujourd'hui ? Dommage qu'il n'y ait eu que quelques 300 000 émigrés inscrits pour voter le prochain parlement... Serons-nous assez pour peser dans la balance des compromis dégoûtants que nous offrent ces politiciens qui hélas, semblent s'aligner tout droit pour former ce prochain parlement? Les prochaines semaines seront décisives pour nous voir, nous émigrés, voter si vraiment nous observons de vraies composantes civiles déterminées à relever un défi presque perdu d'avance, ou simplement rejeter notre bulletin. Hélas, de ce que nous percevons jusque-la c'est peine perdue!!! Libanais, dans un contexte pareil, les portes de l'émigration vous attendent... TRISTE!

    Christian Samman

    16 h 59, le 05 décembre 2021

  • Encore et encore des tractations, du marchandage, des compromis entre compromettants. Tu me donnes ça, je te lâche ça. Une politique digne d'hommes politiques indignes, irresponsables, et incompétents. Avec ceux là, on ira loin.

    Citoyen

    16 h 29, le 05 décembre 2021

  • ah oui c'est vrai ! daddy a oublie de preciser que les qataris ont EUX AUSSI condionne leurs aides, assistance ET investissements ""après adoption des lois" relatives aux aides financières, réclamées depuis des années par la communauté internationale, notamment en matière de gestion des marchés publics, de transparence et de lutte contre la corruption"" COMME QUOI, "" IL A ETE PENDU LA OU IL A CHIE,""( de l'arabo/libanais )

    Gaby SIOUFI

    16 h 12, le 05 décembre 2021

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