Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Crise au Liban

Le Hezbollah dénonce la levée des subventions sur les médicaments et appelle Mikati à intervenir

Le Hezbollah dénonce la levée des subventions sur les médicaments et appelle Mikati à intervenir

Le logo du groupe parlementaire du Hezbollah. Photo ANI

Le groupe parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi à ce que la levée partielle des subventions sur les médicaments des maladies chroniques et incurables soit reconsidérée et incité le chef du gouvernement, Nagib Mikati, à intervenir dans ce dossier. 

Dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion hebdomadaire, les députés du parti pro-iranien ont exprimé "leur refus de la levée des subventions sur les médicaments des maladies chroniques et incurables et appelé à ce que cette affaire soit reconsidérée". Le Premier ministre "est directement concerné et doit intervenir afin d'arranger les choses à ce niveau parce que la situation est devenue insupportable et nécessite des mesures exceptionnelles correspondant à la situation financière dans le pays", ont-ils plaidé.

Le ministère de la Santé a partiellement levé mercredi les subventions sur les médicaments des maladies chroniques, faute de fonds dans un Liban en pleine crise socio-économique et financière. Le ministre de la Santé, Firas Abiad, a toutefois précisé qu’il existe des alternatives locales ou moins chères aux médicaments importés de certains laboratoires et que plus de 450 médicaments toujours subventionnés se trouvent dans les centres de soins de santé primaire relevant du ministère dans les régions.

Le groupe parlementaire du Hezbollah a par ailleurs appelé "les personnes au pouvoir à exercer leur droit et leurs prérogatives constitutionnelles sans partialité afin de prendre une décision convenable et responsable" concernant les questions en suspens qui entravent la tenue du Conseil des ministres, alors que les députés du parti pro-iranien boycottent les réunions du cabinet en raison de conflits politiques internes.

Formé le 10 septembre dernier, le gouvernement Mikati ne s’est plus réuni depuis le 12 octobre. Ce jour-là, le ministre de la Culture, Mohammad Mortada, affilié au mouvement Amal du président du Parlement, Nabih Berry, avait appelé le cabinet à prendre une position ferme au sujet du juge Tarek Bitar, en charge de l'enquête sur les explosions meurtrières au port de Beyrouth, agitant la menace de la démission des ministres chiites qui, jusqu’à nouvel ordre, boycottent le gouvernement. Le 14 octobre, les développements avaient pris une tournure plus violente quand des affrontements ont opposé, dans le secteur de Tayouné, au sud de Beyrouth, des miliciens relevant du tandem chiite et des éléments chrétiens présumés proches des Forces libanaises, faisant 7 morts et 32 blessés. Les ministres chiites refusent, en outre, la démission du ministre de l'Information, Georges Cordahi, dont des déclarations sur le rôle de la coalition saoudienne au Yémen ont déclenché une grave crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe.

Le groupe parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi à ce que la levée partielle des subventions sur les médicaments des maladies chroniques et incurables soit reconsidérée et incité le chef du gouvernement, Nagib Mikati, à intervenir dans ce dossier. Dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion hebdomadaire, les députés du parti pro-iranien ont exprimé "leur refus de la...