On ne va pas se mentir. Les raisons de garder un tant soit peu d’espoir en ce pays peuvent paraître minces ces derniers temps. Il a suffi d’un petit mois pour que le cabinet de Nagib Mikati implose. Le Liban est empêtré dans une grave crise diplomatique, dont il se serait bien passé, avec les pays du Golfe. Et le juge Bitar, chargé de l’enquête sur le drame du port, n’en finit plus d’essuyer les coups portés par certains responsables politiques qui s’acharnent à tenter de le déboulonner. Quant à la situation économique, est-il encore nécessaire de vous en faire un dessin ?
Le bourbier est colossal et franchement nauséabond. Le tunnel, nous sommes plus que jamais dedans, et l’on peine à voir la lumière au bout.
Mais c’est justement parce que tous les voyants sont au rouge, parce que l’espoir s’amenuise, qu’il est plus nécessaire que jamais de ne pas baisser les bras. Il existe encore un chemin nous permettant d’espérer redresser et sauver ce pays. Il passe par les urnes, il passe par les législatives de 2022.
Ce chemin est semé d’embûches et l’on ne sait pas ce qui nous attend au bout. Ce qui est certain, en revanche, c’est que ne pas l’emprunter est la garantie de n’aboutir à rien. Du tout.
Voilà pourquoi L’Orient-Le Jour s’engage. Aujourd’hui, nous sommes convaincus qu’il est plus important que jamais de ne pas laisser passer l’opportunité des législatives. Plus que jamais, il nous semble essentiel, voire vital, que vous, Libanais de la diaspora, vous inscriviez pour pouvoir voter. Votez pour qui vous voulez, ceci ne regarde personne d’autre que vous, mais votez.
Pour vous aider, nous vous expliquons le processus d’inscription ici.
Il ne faut que quelques clics.
Il ne vous reste plus que quelques jours, l’enregistrement s’achevant le 20 novembre courant. Votre voix, quoi qu’il arrive, fera une différence.
Alors, inscrivez-vous. Pour vous, pour vos proches et amis restés au Liban, pour ce pays.
commentaires (16)
Comme je l'ai déjà dit ailleurs. La question que la plupart des "non inscrits" , qui sont en général des émigrés de longue date. La question : Comment avoir confiance en l'administration libanaise? Ils sont tranquilles installés dans les divers continents....S'inscrire et communiquer, lors du vote ( ou de l'inscription) les coordonnées, adresses de leur lieu de résidence? En Europe , AmériqueS ou ailleurs...CES INFORMATIONS personnelles vont elles tomber entre les mains d'on ne sait quelle milice??? Seront ils, par la suite, harcelés ou autres par ces gens ?? C'est une question de CONFIANCE. Alors qu'ils sont tranquilles, ils vont devoir plonger la tête , dans la gueule du lion, alors qu'ils mènent une vie "normale" dans leur pays Bis. C'est la question posée. Même si je me suis inscrit, j'entends souvent cette appréhension : Le manque de confiance dans cette administration poreuse et infiltrée par tous les renseignements de la région.
LE FRANCOPHONE
19 h 43, le 17 novembre 2021